MASTURBATION INTELLECTUELLE ET …EJACULATION PRECOCE !
Nous reprenons ici ce que le « courrier de mada » a publié dans ses colonnes dernièrement pour illustrer nos propos concernant l’évolution de la situation à Madagascar depuis un certain temps déjà (Voir l'article plus bas)
rovahiga
courrierdemada.com/
17 MOIS DE TRANSITION : DECEPTION DES BAILLEURS DE FONDS
La transition politique était pour eux à la fois un défi et une opportunité en matière de gouvernance.
La présence de grands commis de l'Etat soi-disant proches des bailleurs devait renforcer cette hypothèse au départ. Mais c'était sans compter sur la rapacité et l'esprit prédateurs de certains membres de la HAT et ministres de cette transition, complices de certains opérateurs économiques bien connus. A preuve tout ce cortège de scandales financiers qui sévit dans tout le pays.
Un défi, disent les experts, car nombre de progrès réalisés se sont évaporés et se trouvent amoindris en raison des pertes de repères au sein de l'administration malgache.
Une opportunité, car la crise politique a été une sanction brutale des dérives de gouvernance de Ravalomanana auxquelles Andry Rajoelina devait remédier. Mais il n'en fut rien : la corruption a plus que doublé ; les dysfonctionnements par des détournements de textes et lois ont fini par rendre le pouvoir ingouvernable et pas crédible auprès des administrés, les usagers n'ont plus confiance en la justice, sans compter les abus en matière de la démocratie et d'interventionnisme dans un contexte de concurrence.
Bref, la population vit dans une transition qui n'est que le prolongement d'une autocratie et d'un pouvoir despotique qui fait fi de l'intérêt général. Les mauvaises pratiques de concussion et de népotisme reviennent au galop.
Qu'a-t-on alors discuté dans le "Dinika Santatra" ? A moins que ce soit encore de la masturbation intellectuelle.
MASTURBATION INTELLECTUELLE ET …EJACULATION PRECOCE !
« Mais c'était sans compter sur la rapacité et l'esprit prédateurs de certains membres de la HAT et ministres de cette transition, complices de certains opérateurs économiques bien connus. A preuve tout ce cortège de scandales financiers qui sévit dans tout le pays ».
Que les politiques s’arrogent des désidératas du peuple c’est leur droit et ils sont même payés pour ça, qu’ils parlent en son nom : normal. Mais quand ils tournent en bourrique ce même peuple soi-disant pour son bien, c’est vraiment innommable ! La raison en est simple. Pendant que nos concitoyens risquaient tout leur patrimoine, leur famille, leurs avoirs et même leur vie pour sauver le pays par des sacrifices qui dépassent largement leur dimension et celui du patriotisme, les politiques n’ont eu de cesse de manipuler, de calculer, de malverser, de tromper et de trahir. Ainsi, se nomme cette révolution « orange » qui après avoir pressé ses sympathisants jusqu’à ce que mort s’en suive. Les survivants de la masse laborieuse n’ont plus rien à mettre sous la dent, pas un toit pour s’abriter et aucun emploi à l’horizon tandis que les politiques, les gros bonnets eux, n’en savent plus que faire de leurs milliards en ariary, de leurs maisons et nouvelles constructions, de leurs véhicules tout-terrain flambant neuf et de leurs propriétés terriennes nouvellement acquises.
Nous étions partis pour faire tomber un régime de dictature et de capitalistes qui monopolisaient toute la richesse de la grande île. Maintenant où en sommes-nous ? Et qu’est-ce qu’on nous réserve ?
« Un défi, disent les experts, car nombre de progrès réalisés se sont évaporés et se trouvent amoindris en raison des pertes de repères au sein de l'administration malgache.
Une opportunité, car la crise politique a été une sanction brutale des dérives de gouvernance de Ravalomanana auxquelles Andry Rajoelina devait remédier. Mais il n'en fut rien : la corruption a plus que doublé ; les dysfonctionnements par des détournements de textes et lois ont fini par rendre le pouvoir ingouvernable et pas crédible auprès des administrés, les usagers n'ont plus confiance en la justice, sans compter les abus en matière de la démocratie et d'interventionnisme dans un contexte de concurrence ».
De l’autre côté ceux plus légalistes que les hommes de loi, plus justes que la Justice et plus chrétiens que les saints. Ils défendaient le régime légal sortant, avec ses réalisations au profit du peuple et du pays et toute la communauté internationale leur donnait son appui. Après des simulacres de négociations et des accords qui ne seraient jamais appliqués, pour avoir manqué de volonté et de culot politique. Ceux qui s’usaient leurs jupes et pantalons sur les « places de la démocratie » jusqu’à faire saigner leur peau du cul, devenaient un décor de théâtre pour les grands « mpanao politika » (politiciens), acteurs de toujours pour la lutte de leurs intérêts les plus personnels.
« Bref, la population vit dans une transition qui n'est que le prolongement d'une autocratie et d'un pouvoir despotique qui fait fi de l'intérêt général. Les mauvaises pratiques de concussion et de népotisme reviennent au galop ».
DIEU RECONNAITRA LES SIENS
Et pendant que les « mpitolona » (manifestants) tournent en rond et se perdent dans tous les dédales du chômage et les recoins de la misère, nos « mpitari-tolona » (dirigeants) changent de goût et préfèrent de loin, d’autant plus qu’il fait un froid de canard, les ambiances feutrées et la douce chaleur des grands hôtels ou autres lieux de réunion avec leurs pires ennemis d’hier. Objectifs : mariage contre nature, partage de gâteaux, embrassades et adultère pour sauver le pays de cette trop longue crise qu’il faut arrêter à tout prix !
Personne n’a rien compris parce qu’on n’a pas intérêts à faire comprendre ! Aucun parti politique n’a éduqué ses adhérents ou sympathisants à saisir le sens des retournements de vestes pour le bien du peuple, enfin si, mais c’était juste pour apprendre le B-A BA de la chose et on en restait gaga ! « Rentrez chez vous les gars, circulez ! il n’y a plus rien à voir. Nous avons à nous occuper de choses plus sérieuses ! »