QUEL RECOURS ?

A mon avis, les légalistes devraient être prêts dès à présent, à faire face à la situation où la mouvance Ravalomanana n’aurait pas réussi à renverser la vapeur GIC, mais cela ne pourrait se faire non plus avec précision, sans que la guerre entre Roindefo et Rajoelina n’ait donné sa conclusion. Dilemme. Quoi qu’il en soit, rester à ne rien faire équivaut à se laisser aller dans n’importe quel sens au gré des vents pas obligatoirement favorables.  Il s’agit d’avancer et de devancer les autres concurrents pour les coiffer aux poteaux  autant que possible. A entendre M. Tiébilé Dramé envoyé spécial de l’ONU et membre de l’équipe de médiation (L’Express de Madagascar du 13 Oct 2009), « …ce qui est sûr, c’est que nous avons un accord. C’est la mise en œuvre qui, depuis la fin août, pose problème(…)». En lecture diagonale, il reconnait que le cas Rajoelina est un problème qui persiste, mais l’accord signé stipule que la présidence de la Transition est attribuée à la « mouvance Rajoelina ». La nuance a cependant été, « cachée » par la proposition avancée par la mouvance Ravalomanana le 6 octobre à l’Hôtel Carlton en exigeant que Rajoelina ne devrait pas se présenter à l’éléction présidentielle s’il demeure à la présidence de la Transition.

Sortons maintenant de nos archives le fameux document intitulé « Convention d’Epinale » du 6 Juin 2009. Il est temps de demander des comptes à la France, au GIC, à M. Ratsirahonana et à toutes les personnalités politiques qui y ont participé. Pour mémoire, M. Roindefo y était déjà cité comme un obstacle. Qu’en est-il  des mouvances  Zafy et Ratsiraka ??? Revoyez la liste des prétendus futurs membres de l’organe législatif qui serait présidé par M. Ratsirahonana, et  ceux  que cachaient le nom de celui qui  devrait  être  le premier  ministre, Atom Sileny, et on comprendra facilement l’importance de ce document, ainsi que  la suite donnée aux évènements. Convention d’Epinale, et l’historique sur le PADESM réapparu dans les médias ces derniers temps laisse à réfléchir sur le pourquoi de la crise, et de définir,  sinon mieux tracer  le pourtour  des ombres chinoises qui hantent la vie politique à Madagascar sans demander l’avis des malgaches.  


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