Actualités: La presse du 14/06/10

Publié le par rovahiga

lexpress-mada.com/

DIALOGUE : RAHARINAIVO CHEZ LES OLOBE

Des partisans de l’ancien président Ravalomanana semblent s'intéresser au dialogue national, plus précisément au processus initié par la Coalition de la société civile et les Olobe, les notables du pays. Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du Tiako i Madagasikara (Tim) les ont rencontrés à leur siège vendredi. Il était accompagné de sept anciens parlementaires. 
Raharinaivo Andrianantoandro ne s’est pas étalé sur la rencontre avec les Olobe. «Nous avons seulement demandé les tenants et aboutissants du processus», explique-t-il. Il a demandé une sorte de garantie en demandant ces informations. Il voulait, entre autres, connaître la base des discussions, les critères de choix des participants, la force exécutoire des éventuelles résolutions, le cas des anciens présidents. À entendre l’ancien député, aucune position ferme n’a été prise à l’issue de la rencontre. «Nos interlocuteurs ne nous ont pas répondu. Ils se sont contentés d'enregistrer notre position», indique-t-il. 
Avant la rencontre des chefs de file à Pretoria en avril, Raharinaivo Andrianantoandro avait déjà été à la tête d’une équipe pour discuter avec le camp Rajoelina. Interrogé sur l’initiative du membre du bureau du Tim, le chef de file de la mouvance Ravalomanana Fetison Andrianirina affirme «ne pas être au courant de la rencontre». «Pour l’instant, la mouvance n’a pas encore pris une décision sur le sujet», se contente-t-il de commenter.

MANAKARA : LE PDS MET EN GARDE

Manakara en effervescence. Les membres du Comité de soutien pour la démocratie (KMD) de la commune envoient un message fort au pouvoir central contre toute tentative de mise à l’écart d’Alban Sileny, président de la délégation spéciale (PDS). «Nous lançons un appel au gouvernement. Si l'abrogation du décret de nomination du PDS se concrétise, Manakara ne l’acceptera jamais», a averti ce dernier, hier. «La population continuera la lutte et redescendra dans la rue», a-t-il ajouté. 
Pour la troisième fois en trois jours, le KMD et les partisans d’Alban Sileny se sont rassemblés hier sur la Place de la démocratie dans la capitale de la région 
Vatovavy-Fitovinany. Selon les organisateurs, près de 8 000 personnes ont répondu à l’appel samedi, même si d’autres sources ont estimé le nombre des manifestants autour de 600.
Ils veulent faire pression sur le gouvernement. «Celui qui dirige la ville doit être issu du mouvement populaire contre l’ancien président Ravalomanana. Nous n’accepterons pas qu’un colonel ou un administrateur civil qui n’y a pas participé, dirige la mairie», a soutenu le PDS, répercutant les bruits qui ont couru à Manakara ces derniers jours. «À ma connaissance, seuls le grand frère Martial Rakamisilahy et moi-même avons mené le mouvement ici», a-t-il précisé. 
Il a été désigné comme PDS de Manakara après la démission de Giscard Andriano, maire issu du Tiako i Madagasikara pendant la crise de 2009. Mais plus tard, ce dernier avait contre-attaqué et porté l’affaire devant le Conseil d’État. Il a obtenu gain de cause et le gouvernement est revenu à la charge pour nommer une deuxième fois Alban Sileny. Mais ce dernier soupçonnant un début de revirement des autorités centrales après une demande de report de son installation jeudi, a préféré prendre les devants.
Risque de tension 
Outre le chef de région Martial Rakamisilahy, les membres de la Haute autorité de la transition Julien Reboza et Évariste Marson soutiennent le PDS et ont assisté au rassemblement de vendredi. Évariste Marson a même déclaré qu’il se mettra aux côtés d’Alban Sileny en cas d’éviction de ce dernier. «C’est une forme de déclaration de guerre contre la population de Manakara», a-t-il expliqué. (…)

AFFAIRE DU MEDICAMENT CONTRE LE SIDA

ANTANIMORA : ROINDEFO EN AVOCAT DE RAMAROVAHINY

L'ancien Premier ministre, Monja Roindefo, a pris position dans l'affaire de divulgation et d’exploitation de secrets industriels qui sont à l'origine de l'emprisonnement de Jean Giuliano Nicol Ramarovahiny, depuis le 10 juin. Il a rendu visite à ce dernier à la maison centrale d'Antanimora, samedi. À la sortie de la prison, il a dénoncé la mesure prise à l'encontre de ce découvreur des formules JMAR 1 et JMAR 2, censées guérir les infections engendrées par le Virus de l'immuno-déficience humaine (VIH). 
Pour Monja Roindefo, les trois éléments constitutifs d'une infraction n'ont pas été tous réunis pour écrouer Jean Giuliano Nicol Ramarovahiny. « La personne qui a porté haut le flambeau en découvrant le remède contre le SIDA est mis en prison. Alors que sa découverte pourrait sauver les Malgaches », a-t-il déclaré à la presse, en présence de certains membres de l'instance dirigeante de son parti Madagasikara Otronin'ny Malagasy (Monima). 
Monja Roindefo a confié, à cette occasion, qu'il va rencontrer le ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, sur le cas de Jean Giuliano Nicol Ramarovahiny. 
Soupçonné d'avoir volé les formules de Christian Fanomezantsoa Zaranaina, Jean Giuliano Nicol Ramarovahiny avait été auditionné par le juge d'instruction à Anosy, jeudi, avant d'être écroué en prison. 
L'ancien Premier ministre a avancé, samedi, que les journalistes de la radio Fahazavana, mis sous mandat de dépôt à Antanimora, bénéficieront aussi de sa visite, prochainement.

midi-madagasikara.com/

Détenus politiques : « Continuez la lutte »

Dans un communiqué publié hier, les 43 détenus politiques incarcérés dans la prison d’Antanimora remercient les leaders et les partisans des trois mouvancespour le soutien moral et les aides matérielles qu’ils ont reçus durant leur incarcération. Faut-il rappeler que les Zafy Albert, Fetison Rakoto Andrianirina, Mamy Rakotoarivelo, Lalatiana Ravololomanana et consorts ont fait le déplacement à Antanimora jeudi 3 juin dernier mais ils n’ont pas pu rencontrer les détenus politiques, faute d’autorisation émanant du Procureur. Même topo pour les membres du Collectif des journalistes qui ont voulu soutenir les confrères de la Radio Fahazavana. Dans ce communiqué, les détenus politiqueslancent un appel à l’endroit des trois mouvances afin de « renforcer la cohésion et de poursuivre la lutte jusqu’à l’acquisition de la liberté ».

Toliary : Deux opposants arrêtés hier

Deux leaders du mouvement des trois mouvances dans l’ex-Province de Toliary ont été arrêtés hier matin. Il s’agit entre autres, de Tsazolahy Tsianihy, leader de la mouvance Ravalomanana et M. Marin, président de l’association « Toko be telo », qui étaient appréhendés dans leurs domiciles respectifs. D’après les explications de l’ancien député Mana Parfait, « les agents mixtes qui ont procédé à cette intervention n’ont apporté aucun mandat d’arrêt ». Pour l’instant, aucune information sur les motifs de ces arrestations et les chefs d’inculpation n’a été divulguée. Les proches de ces deux personnalités ont juste laissé entendre que « ce sont des arrestations politique». Faut-il rappeler que les partisans des trois mouvances dans cette localité ont prévu d’organiser une manifestation jeudi dernier. Une manif qui a dû être annulée au dernier moment à cause de la mise en garde lancée par les autorités locales.

Mise en garde. D’après les rumeurs qui auraient circulé hier, « d’autres leaders des trois mouvances sont également dans le collimateur des autorités locales et il y aura d’autres arrestations dans les jours qui viennent ». A noter que ces deux leaders des trois mouvances sont maintenus dans les bureaux de laGendarmerie de Tsianaloky depuis hier. D’autres personnes ont également été convoquées. D’après les informations, ils ont été entendus en tant que témoins. Avec ces arrestations, la situation risque de dégénérer dans la Région Atsimo Andrefana. D’autant plus que l’association « Toko be telo » prévoit derencontrer la population locale ce jour. Une rencontre prévue se tenir devant la Chambre de Commerce. Hier soir, les partisans des trois mouvances se sont réunis devant le Groupement de la Gendarmerie de Tsianaloky afin de réclamer la libération de Tsazolahy Tsianihy et de M. Marin. Au cours de ses récentes interventions, le Premier ministre, le Général Camille Albert Vital, a déjà lancé une mise  en garde contre toute manifestation politique. Reste à savoir si c’est la meilleure décision à prendre, notamment en cette veille de la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance de la Grande Ile.

Fetison Andrianirina : Pour une trêve politique

Fetison Rakoto Andrianirina réagit par rapport à la déclaration du ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa qui a annoncé que « le procès de l’affaire 07 février aura lieu le 23 juin prochain et l’ancien président Ravalomanana devrait rentrer au pays pour être jugé ». D’après le Coprésident de la Transition, « c’est une déclaration qui ne cherche pas à apaiser la tension politique mais plutôt à déstabiliser la population notamment à la veille de la célébration de la fête de l’Indépendance… Par ailleurs, on peut constater à travers cette déclaration que la Justice malgache n’est pas totalement indépendante ». « En tant qu’ancien président, Ravalomanana devrait être jugé par la Haute Cour de Justice », a-t-il soutenu. Au passage, Fetison Rakoto Andrianirina a lancé un appel à une trêvepolitique et a invité les mouvances en conflit à reprendre les négociations pour résoudre la crise politique actuelle.

Transition prolongée

Les «Raiamandreny mijoro» qui préparent le dialogue national n’ont pas tort de programmer des dialogues régionaux avant celui-ci. Leprojet de Constitution  en gestation doit être largement débattu. La précipitation ne peut que susciter la méfiance et favoriser les levées de bouclier. La décision de ces «sages» n’est pas cependant sans effet. La  feuille de route que le gouvernement applique, sera modifiée. Les nouvelles dates n’ont pas encore été fixées mais les conséquences entraîneront obligatoirement une prolongation de la transition. En d’autres termes, l’ordonnance prise par le président de la HAT Andry Rajoelina  qui arrête latransition au 31 décembre 2010 risque d’être obsolète. Les élections présidentielles pourraient ne pas se tenir cette année mais en  2011. Quoi qu’il en soit, une partie de la classe politique, en particulier les trois mouvances deDidier Ratsiraka, Zafy Albert et Marc Ravalomanana,  ne participeront pas à cesprojets électoraux unilatéraux de la Haute Autorité de Transition. Celle-ci espère toujours un retour à la table des négociations sous l’égide des médiateurs internationaux.  Mais la mouvance Rajoelina a mis une croix définitive sur une nouvelle rencontre des chefs de file de mouvance à Pretoria, contrairement  aux  autres mouvances qui ne croient qu’à une solution consensuelle. Joaquim Chissano est attendu pour faire le point de la situation. Une chose est sûre, le bras de fer entre les rivaux n’est pas près  de se dénouer. Et pour cause, la feuille de route imposée a oublié le cas des  prisonniers politiques et la réconciliation.

 madagascar-tribune.com/

« Le Gouvernement français n’est pas prêt à se rallier à la position de la Communauté internationale », selon le Collectif pour Madagascar

Le Collectif pour Madagascar et l’Association GTT Réunion ont été reçus conjointement ce 8 juin 2010 à la Préfecture de la Réunion par Monsieur Yanick Paternotte, Député UMP du Val d’Oise, Vice Président des Amitiés franco-malgaches à l’Assemblée Nationale et Monsieur Pascal Collange, Directeur de Cabinet de Monsieur Alain Joyandet, Secrétaire d’Etat à la coopération.

Le Collectif pour Madagascar s’est présenté en tant que groupement de citoyens franco malgaches attachés à leurs deux pays et recherchant un avenir commun durable et prospère pour cette zone de l’Océan Indien.

Le Collectif a également rappelé qu’il n’est au service, ni d’une personne ni de groupes d’intérêts mais que ses membres sont opposés à tout coup d’Etat et défendront farouchement la légalité.

Le Collectif a aussi alerté ses interlocuteurs sur les points suivants :

 la France n’a pas intérêt à laisser se développer à Madagascar un sentiment anti-français qui tend à gagner toutes les catégories, qu’elles soient sociales, culturelles, religieuses ou politiques, y compris des intellectuels pourtant jusque-là jugés favorables à la France,

 la reconnaissance d’un régime putschiste et la militarisation d’un gouvernement, fût-il de transition, ne peuvent qu’apporter une instabilité chronique forcément préjudiciable à terme aux intérêts français,

 le régime de terreur, l’absence de liberté d’expression, le bâillonnement de la presse, l’absence d’une transition consensuelle et inclusive ne constituent pas un climat favorable à l’organisation d’élections libres, transparentes et susceptibles d’être reconnues par toutes les parties prenantes et par la communauté internationale.

Le Député du Val d’Oise estime en effet que « le Gouvernement de la HAT est suffisamment composite et représentatif des différents courants » et que « Monsieur Rajoelina n’a rien d’un putschiste pour s’être personnellement entretenu avec lui lors d’un de ses passages en France ».

Ce même Député soutient la tenue d’une convention nationale qui garantirait l’organisation d’élections, elles-mêmes sous la supervision d’observateurs internationaux. Parmi ces derniers, ont été cités des observateurs de la COI, de l’OIF, de l’Europe.

Les réponses obtenues renforcent l’inquiétude du Collectif pour Madagascar car elles semblent conforter l’idée que la France continuera, en dépit de toutes les mises en garde, condamnations et sanctions de la communauté internationale, d’apporter son soutien au régime putschiste de Madagascar. En effet, le désir de la France de voir se tenir rapidement des élections selon le schéma établi par la HAT de façon unilatérale et non inclusive a été confirmé.

Aussi, le Collectif pour Madagascar reste très pessimiste quant à la volonté réelle de la France de modifier sa politique dans la résolution de la crise malgache.

Il ne fait plus aucun doute que le soutien de la France aux initiatives unilatérales d’Andry Rajoelina a pour unique objectif de réduire à néant l’ensemble des résultats des négociations précédentes (Maputo, Addis Abeba, Pretoria) qu’elle juge défavorable à la HAT.

Manifestement, le Gouvernement français n’est pas prêt à se rallier à la position de la Communauté internationale.

 

Conseil des ministres de la COI :  Sous très haute surveillance

Le Collectif pour Madagascar et l’Association GTT Réunion ont organisé conjointement un rassemblement public le mardi 8 juin à partir de 10 h devant les locaux du Conseil Régional dans le but de faire un appel au retour de la Démocratie à Madagascar, suite aux évènements qui s’y déroulent.

La manifestation a démarré dans le calme, mais les manifestants ont d’abord été empêchés de déplier leurs banderoles, puis ont été évacués manu militari par les forces de l’ordre très fortement représentées avant la pause déjeuner du Sommet de la COI.

Les manifestants du Collectif pour Madagascar et l’association GTT Réunion déplorent la manière dont ils ont été traités, d’autant que ce rassemblement a été officiellement déclaré, n’a selon eux aucunement entravé la circulation ni en aucune manière troublé l’ordre public. Ils estiment que vu l’insistance des autorités pour obliger les manifestants à quitter les lieux, et l’importance des moyens utilisés par les forces de l’ordre, la préoccupation principale des autorités organisatrices (ministère de la Coopération et Préfecture de la Réunion) était de ne montrer aux délégations de la COI la moindre fausse note.

Affaire médicament contre le SIDA

Ramarovahiny – Zaranaina : Quand le nom de la Première Dame est citée


Une note émanant du Cabinet de la Première Dame de la présidence de la Haute hautorité de transition (HAT) est diffusée parce que le nom de l’épouse du président de la HAT aurait été cité par certains journaux. Nous vous livrons ci-après ce communiqué sous forme de précision.

« Précision : Suite à la conférence de presse organisée par le JC Phytopharmacie hier, concernant le litige entre Monsieur Jean Guiliano Nicol Ramarovahiny et Monsieur Christian Zaranaina, et dans lequel certains journaux citent le nom de la Première Dame, Mialy Rajoelina ;

Le service de communication de la Première Dame précise qu’à aucun moment, Madame Mialy Rajoelina n’est entré en contact avec aucune des deux parties, et qu’elle n’a jamais porté plainte contre Monsieur Jean Guiliano Nicol Ramarovahiny.

Affirmer ainsi que ce dernier est placé sous mandat de dépôt pour avoir usurpé frauduleusement le nom de la Première Dame Mialy Rajoelina, est totalement erroné.

Antananarivo, ce 11 juin 2010 »

On ne sait pas exactement les circonstances dans lesquelles le nom de la Dame a été cité mais le fait est que la conférence de presse organisée par l’équipe de Jean Guiliano Nicol Ramarovahiny à l’hôtel Colbert a failli ne pas avoir lieu étant donné que le principal concerné, ne put faire face à la presse ; il a été convoqué par les forces de l’ordre et arrêté et placé à la prison d’Antanimora. Apparement, il est inculpé de faux et usages de faux en plus du fait qu’il est accusé par Christian Zaranaina d’avoir soustrait la formule anti-dote du SIDA car les deux hommes faisaient équipe en son temps.

Le problème du SIDA étant un problème mondial et la trouvaille ou la découverte de Ramarovahiny étant de taille, les enjeux sont de la plus haute importance, non seulement en matière de médecine mais surtout financiers. On peut alors comprendre les inquiétudes ou les intérêts portés sur cette affaire. L’ancien Premier ministre Monja Roindefo l’a compris (il a même rendu visite à Ramarovahiny dans son lieu de détention) ; les chancelleries étrangères aussi et bien sûr Christian Zaranaina.

À noter que les remèdes découverts par Guiliano Nicol Ramarovahiny sont déjà au second stade des essais cliniques ; le premier stade a été effectué à l’Ile Maurice et il se servait avéré encourageant. Son équipe est en train de procéder à d’autres essais cliniques à Madagascar et c’est en vue de faire part au public de sa découverte et des résultats des essais à Maurice, que Guiliano Ramarovahiny est arrêté.

 

 

les-nouvelles.com/

CINQUANTENAIRE DE L’INDÉPENDANCE

Ne pas confondre République et Transition

La proclamation de l’avènement de la première République de Madagascar, le 14 octobre 1958, a précédé le retour de l’Indépendance malgache, il y a 50 ans. Mais la confusion règne au sujet du jubilé : République et Transition semblent être mises dans le même sac, bien qu’il s’agisse de notions différentes.

Jusqu’à preuve du contraire, la République de Madagascar est reconnue internationalement depuis sa naissance en 1958. Tandis que le régime de Transition ne l’est pas encore. Il y a une profonde différence entre les deux concepts. Mais certains ne veulent pas faire la part des choses en voulant tout mettre dans le même panier. De par le monde, les symboles de toute République sont le drapeau national, l’hymne national, la devise de la nation, le président de la République en tant qu’institution et le peuple souverain. Dans ce contexte, toutes ces composantes ne peuvent être prises séparément.

A l’occasion de la célébration de ce cinquantenaire, tous les Malgaches doivent comprendre qu’ils ont le devoir de dresser le drapeau national… pour marquer le fait qu’ils appartiennent à cette République de Madagascar. Quels que soient les dirigeants ou le régime en place, la nation demeure. Et tant que Madagascar restera une République indépendante et souveraine, ces cinq symboles doivent être respectés… sans considération aucune de toute polémique partisane ou de politique politicienne. C’est aussi la raison du choix du slogan de ce 50e anniversaire du retour de l’Indépendance : « Fierté nationale et patriotisme ».

Aucun Malgache n’ira clamer qu’il n’est pas fier de faire partie du peuple de la République. Car, dire le contraire signifie tout simplement que ce n’est pas un vrai Malgache.

Aucun Malgache ne déclarera non plus qu’il n’est pas patriote… sauf peut-être certains de ces ressortissants nationaux qui ont déjà séjourné et vécu longtemps à l’extérieur pour s’être habitués aux us et coutumes de leur pays d’accueil.

Il est, en tout cas, malheureux d’entendre certaines voix qui se déclarent patriotes mais qui en appellent à un boycott de leur propre fête nationale.

Le drapeau national, tout comme l’hymne national, la devise de la nation et la souveraineté du peuple constituent moins un souci pour eux. A vrai dire, leur seul problème tient à la présence, à la tête de l’Etat, de celui qui est actuellement considéré comme le président de la République.

Sauf peut-être qu’ils ont tendance à ignorer que le président de la Transition exerce les fonctions du chef de l’Etat ou du président de la République. A ce titre, il est censé exercer tous les pouvoirs d’un véritable président de la République et devrait ainsi être rangé parmi les symboles de la République.

24heures.mg/

Soalala : la polémique à 100 millions de dollars.

Les 2 fois 50 millions de dollars annoncés par le Président Andry Rajoelina ne seraient libérés mais mis sur un compte d’attente ouvert à la HSBC Hong-Kong. Au final, la HAT ne disposerait pas effectivement de ces versements. En l’absence des documents officiels malgaches, la société intermédiaire est prudente, voire méfiante à l’endroit de l’Etat malgache. En effet, un des documents demandé est la ratification par l’Assemblée Nationale qui est suspendue depuis mars 2009. C’est la légalité de la transaction qui est posée. 
Pour preuve, la loi des finances rectificative annoncée pour juillet 2010 pour intégrer les 100 millions de dollars au budget 2010 n’est plus d’actualité. Question : la HAT pourrait-elle faire office d’assemblée ? Pas certain mais un essai aurait eu lieu.
Mais le plus simple, au delà des différentes déclarations officielles, est que le gouverneur de la banque malgache, assermenté, clôture la polémique par un communiqué sur le sujet : encaissé ou pas encaissé ces fameux 100 millions de dollars de Soalala.

basyvava.com/

Pasitera Edouard : hanao diaben'ny fahaleovantena ny ankolafy telo!

Araka ny kabary nataon'ny Pasitera Edouard teo amin'ny kianjan'ny Magro Behoririka dia hiomana hoamin'ny "diaben'ny fahaleovantena" ny ankolafy telo.Mbola tsy nomeny ny daty sy ny toerana hanaovana izany fa nanentana ny olona ho tonga maro be hatrany izy manomboka amin'ity herinandro vaovao ity. 

Pierrot Rajaonarivelo : governemanta iaraha-mitantana tsy misy fanilikiliana ary ny fampihavanam-pirenena no vaha olana!

Nazava ny fehin-kevitra navoakan'ny antoko MDM tarihan'i Pierrot Rajaonarivelo manoloana izao krizy izao : tokony hatsangana ny governemanta iaraha-mitantana tsy misy fanilikiliana ary tsy manao afa-tsy  ny fampandehanan-draharaha ankapobeny fotsiny, avy eo irosoana ny fihaonambem-pirenena, tsy azo ialana ny fampihavanam-pirenena hoy ihany izy.

Raharaha 07 febroary : amin'ny  23 Jona ny Fitsarana.
Araka ny resaka nataon'i Rtoa Chritine RAZANAMAHASOA, minisitry ny fitsarana FAT,  dia  “efa masaka ny nahandro “ hoy izy ka amin'ny 23 Jona izao no hitsarana ny  raharaha 07 febroary ka tafiditra amin'izany ny filoha Ravalomanana.

Fetison Rakoto Andrianiriana : namaly an'i Christine Razanamahasoa

"Tsy tokony ho ny fitondrana tetezamita nitondra ny olona teny Ambohitsirohitra no hanao izany fitsarana izany".Mila fahatoniana ny vahoaka Malagasy ka tsy tokony  ao anatin'izao fotoana hankalazana ny fetimpirenena izao no hanakorontanana indray ny vahoaka."Aleo hody ny filoha Ravalomanana raha izay no ilaina" hoy ihany izy .

lagazette-dgi.com/

Trafic de bois de rose : la HAT complice ?

 (…)Des experts internationaux affirment d'ailleurs qu'il est faux de dire que la crise politique est à l'origine du massacre écologique car il remonte bien avant 2009...

Il n'empêche. La HAT est aujourd'hui au cœur de ce trafic. Andry Rajoelina a, certes, hérité d'une situation, notamment le texte d'autorisation exceptionnelle d'exportation de bois de rose signé par le ministre de l'Environnement de Marc Ravalomanana. Mais l'exception a été poursuivie sous la Transition. Des centaines de conteneurs ont été exportés avec l'aval de l'ancien chef du gouvernement Monja Roindefo.

La semaine dernière, une autre cargaison a été embarquée, cette fois-ci avec l'accord du Premier ministre Camille Vital. Jeudi dernier, le site mongabay.com qui est dédié à l'environnement, souligne, entre autres, que " Albert Camille Vital, a approuvé, cette semaine, l'expédition de près de 16 millions de dollars de bois abattu illégalement ".

D'après l'article en question, "Vital a envoyé une lettre à Rodolphe Saadé, président de Delmas, une entreprise de transport maritime marseillais qui a été critiquée l'an dernier pour son rôle dans la facilitation de la destruction des parcs nationaux de Madagascar, d'autoriser le transfert de 79 conteneurs de bois de rose du port de Toamasina (Tamatave). Après avoir reçu l'autorisation du 11 mai, Delmas a demandé, le 18 mai, à l'ambassade française pour obtenir des conseils sur l'expédition. L'ambassadeur français a dit à Delmas ne pas procéder à l'expédition en raison de craintes d'un tollé international ". " Le 20 mai, le ministre malgache des Finances a demandé à une autre compagnie maritime, SEAL / Pacific International Lines, pour charger les conteneurs. SEAL / PIL a exprimé son accord et son navire, le Bonna Terra, partit de Toamasina, le 6 juin ".

Selon toujours ces sources, c'est donc Camille Vital et son ministre des Finances qui ont tout fait pour expédier les 79 conteneurs, expédiés la semaine dernière. En dépit du décret de mars dernier, interdisant toute exploitation sur le bois de rose. " 

 

Publié dans FLASH INFO

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