Actualité: La Presse du 30/08/10

Publié le par rovahiga

les-nouvelles.com/

AFFAIRE 7 FEVRIER

3è condamnation par contumace pour Ravalomanana

Le procès relatif aux événements du 7 février 2009 vient d’être bouclé, samedi, avec le prononcé du verdict y afférent.

Parmi les 18 co-accusés dans le cadre de cette affaire figure Marc Ravalomanana qui a été « reconnu coupable de complicité de meurtre » et écope d’une peine de travaux forcés à perpétuité. Il s’agit de sa troisième condamnation par contumace depuis son exil en Afrique du Sud…

A l’issue d’un procès marathon qui aura duré plusieurs jours, la justice a tranché, samedi vers 6 heures du matin, sur le sort des 18 co-accusés dans l’affaire du carnage survenu le 7 février 2009 à Ambohitsorohitra.

D’après le verdict rendu par le tribunal, Marc Ravalomanana a été « reconnu coupable de complicité de meurtre et écope d’une peine de travaux forcés à perpétuité ». Il en est de même pour le général Raoelina, le colonel Serge Anatole Ralamboarison et le GP2 Lidy Fikisy. Ces peines sont assorties d’un mandat d’arrêt. Pour autant, il est à souligner qu’il s’agit de la troisième condamnation par contumace dont l’ancien chef d’Etat – qui vit en exil en Afrique du Sud – fait l’objet. En effet, en juin 2009, le tribunal correctionnel d’Antananarivo a prononcé 4 ans d’emprisonnement ferme à son encontre dans le cadre du dossier relatif à l’achat de l’avion présidentiel « Force one II ». Avec son ancien ministre des Finances et du budget, Haja Nirina Razafinjatovo, il est également astreint au paiement d’une amende solidaire de 70 millions de dollars.

Puis, au mois d’avril dernier, la cour criminelle ordinaire l’a accusé de « détournement de deniers publics, de complicité d’abus de fonction » et condamné à cinq ans de travaux forcés et au paiement d’un million d’ariary d’amende.

« Nulles et non avenues »

Les réactions n’ont pas tardé à la suite du prononcé de ce verdict, notamment du principal intéressé. Interrogé par l’agence de presse Reuters, Marc Ravalomanana a estimé que « Ces accusations devraient être déclarées nulles et non avenues... Je demande à la communauté internationale de condamner cette situation et d’intervenir dans cette crise ».

Pour rappel, il a toujours nié avoir donné l’ordre de tirer. Il a également maintes fois réitéré la «  nécessité d’une enquête indépendante qui déterminerait avec exactitude d’ou venaient les balles, de qui a émané l’ordre de tirer et qui a conduit la foule dans une zone rouge  », tout en affirmant avoir déjà demandé à l’ONU « d’envoyer des enquêteurs pour savoir d’où venaient les tueurs ». Sur AFP, il a dénoncé « Un procès politique qui a pour but de l’empêcher de se présenter à la prochaine présidentielle » et rejeté le verdict qui aura pour effet de «  troubler les pourparlers en cours en ce moment à Madagascar ».

Négociations politiques compromises ?

Effectivement, cette décision de justice risque de compromettre la suite des négociations avec les trois mouvances dont les discours tournaient, depuis la « Grande mobilisation » organisée au Carlton les 13 et 14 août, autour de préalables aux discussions telles que l’instauration de mesures d’apaisement.

Samedi encore au Magro, lors de leur manifestation, les trois mouvances l’avaient laissé entendre. D’après Fetison Rakoto Andrianirina, « Les prisonniers politiques – y compris les journalistes, et les responsables religieux – doivent être libérés et Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana revenir au pays ». Lui de poursuivre que « Les trois chefs de file ont déjà discuté et décidé que les trois mouvances ne participeront plus à la suite des négociations si ces préalables ne sont pas respectés et s’il n’y a pas de garantie exacte que ce qui va être signé sera appliqué ».

Opposition ou cassation

Par contre, plusieurs familles de victimes, regroupées au sein de l’association AV7, se déclarent satisfaites du verdict. A noter qu’elles vont bénéficier de mesures de dédommagement. Quoi qu’il en soit, la défense prévoit de faire opposition ou d’effectuer un pourvoi en cassation.

Enfin, à souligner, pour le cas de l’ancien directeur de la sécurité de la HCC, le colonel Ralitera Andrianandraina, que celui-ci a écopé d’une peine d’emprisonnement de deux ans avec sursis, au même titre que le commissaire Nambinintsoa Rakotovao et le colonel Richard Randrianarimanana, ancien directeur adjoint de la sécurité présidentielle.

 

 

madatimes.com/

CHAQUE  EXCUSE…ACCUSE

Si les tenants du pouvoir actuel avaient quelques autres leitmotiv pour justifier leur présence dans la conduite des affaires du pays, sûrement ces dernières marcheraient mieux, et tous les lambda auraient un tant soit peu admis leur gageure de vouloir y rester par auto-proclamation, coûte que coûte. Mais à trop vouloir « tirer » sur une seule personne et faire de celle-ci le « problème », voire une fixation / obsession, c’est essayer tout simplement de masquer leurs carences / (in)suffisances par leurs vessies. D’aucuns n’est alors dupes !
Ainsi de cette mascarade de procès où tous les éminents juristes du pays retourneraient maintes fois leurs robes et autres recueils de jurisprudence, quant au respect des textes de la loi, rien que la loi, toute la loi. Comment la Justice peut-elle se prêter en son « âme et conscience » à pareille « cirque » ? Que ce soit au nom du peuple légal ou légitime ou les deux à la fois, c’est-à-dire le « vahoaka » (qui n’en demande pas tant pour le spectacle), qu’elle soit rendue, ce dernier a des préoccupations plus terriennes et / ou terrestres. A moins que la précipitation ne cache là aussi une diversion / anticipation « orientée ».  
Certes, d’énormes intérêts sont en jeu quelque part. Pour autant, certains faits s’étant passés, pour que chacun revienne, petit à petit, dans les esprits maintenant, plus calmes, plus lucides, à situer l’événement dans son véritable et réel contexte. Toujours est-il, ce serait plutôt l’effet inverse qui se produirait lors du résultat tant espéré. En fait, de prévenu, l’auteur complice devient, automatiquement aux yeux de tous, une victime expiatoire que toutes les sympathies finissent par se pencher en sa faveur. Car trop de détermination, voire d’obstination / acharnement, à réaliser ce qui ne pourrait encore l’être, suscitant des doutes et / ou des suspicions.
 
Comme cette autre volonté antérieure délibérée de « saper » le camp d’en face, en tentant des initiatives tellement « incongrues », surtout lorsque soi-même était dans ce camp mais « renvoyé » comme un malpropre, pour autant donc d’incompétence qu’aujourd’hui d’ego surdimensionné aussi bien à sauve-qui-peut personnel et / ou plus ou moins collectif. Personne là encore n’était dupe puisque la manœuvre voulait intensément / ardemment un improbable isolement du principal protagoniste. Or ignorer celui-ci s’avèrerait plus judicieux que passer tout le temps à le mettre en avant, au devant, de tous les maux / anathèmes alimentant le malheur du pays.  
En fin de compte, les « vérités » commencent à remonter sereinement du fin fonds des manipulations / perversions entreprises, dissimulées ici et là, que l’engouement populaire « inlassable », parfois ponctuel, ailleurs continu, rend « fébrile » certains concernés directs ou intermédiaires dans la résolution définitive de la crise.  

 

 

RADIO SOATALILY – PILLEE PUIS INCENDIEE

La manifestation de la population  tuléaroise, opposante à la hat a dégénéré. La radio Soatalily à Tsimenatse a subi le même sort que la Rnm et la TVM lors du Black Monday, le 26 Janvier 2009. Les manifestants ont assailli l’enceinte, pillé, cassé puis incendié l’organe audio-visuel qui est l’une des stations de réception de la TVM et la RNM dans la région du Sud-Ouest. Les forces de l’ordre ont dû intervenir par la force afin de disperser la foule. Aucune arrestation n’a pour le moment été effectuée.
Ce chef lieu de région a été depuis un certain moment le théâtre de plusieurs manifestations. La plus récente a été la grève estudiantine vis-à-vis du président de l’université de Maninday. L’initiateur de l’action d’hier reste cependant inconnu. Mais ce qui est sûr c’est que l’incendie de la radio Soatalily « est une marque de contestations et de mécontentements envers le pouvoir de fait ».

 

lagazette-dgi.com/

Marc Ravalomanana: Plusieurs fois comme... Ratsiraka

Les travaux forcés à perpétuité ont été prononcés à l’encontre de Marc Ravalomanana, suite à la tuerie du 7 février devant le palais d’Ambohitsorohitra. A travers cette condamnation par la cour criminelle ordinaire d’Antananarivo, le nom de l’ex-chef d’Etat a, de nouveau, résonné aux quatre coins de la planète. Le verdict a, en effet, été répercuté par les médias internationaux comme RFI et BBC, mais aussi les chaînes TV internationales qui, faute d’images, l’ont diffusé au moyen du bandeau qui défile au bas de l’écran. Sur RFI, Marc Ravalomanana a qualifié la sentence de « stupide, ridicule et destinée seulement à l’écarter de l’élection présidentielle de 2011 ». Interviewée par la même station  également, Me Hanitra Razafimanantsoa, avocat de l’ex-chef d’Etat, a dénoncé les irrégularités du procès puis a signalé que Marc Ravalomanana n’a pas pris au sérieux le verdict.

En tout cas dans l’île, le public a accueilli le résultat du procès avec indifférence. Il sait que Marc Ravalomanana a forcément une part de responsabilité dans la tuerie, mais sait aussi que le procès entre surtout dans le cadre des actes de vengeance et  contre-attaques politiciennes entre l’actuel et l’ancien régime. Rappelons que Marc Ravalomanana fut déjà condamné à 5 ans de travaux forcés en mars dernier dans l’affaire du remblayage du terrain d’Andohatapenaka, ainsi qu’à 4 ans de prison et à 70 millions de dollars d’amende en juin 2009, sur l’achat du jet privé Force One 2. Des condamnations multiples qui ressemblent fort à de l’acharnement et à une haine particulière à l’endroit de l’ex-PDG de Tiko. Tout ceci rappelle le cas de Didier Ratsiraka qui, après la crise de 2002, fut aussi condamné à plusieurs reprises par le régime qui l’a renversé, celui de Marc Ravalomanana. L’amiral fut condamné, en août 2003, à 10 ans de travaux forcés pour les détournements commis à la Banque centrale de Toamasina, puis à 5 ans de prison en décembre de la même année pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » (encouragement à la sécession des cinq provinces lors de la crise). D’autres affaires en justice alors attendaient l’amiral, mais la chute de son tombeur mit un terme à la série.

Marc Ravalomanana, lui, n’est pas au bout de ses peines car doit essuyer des condamnations dans d’autres affaires : la cession de terres à Daewoo Logistics, l’installation d’une minoterie au port de Toamasina, etc.

En tout cas, le procès sur le 7 février s’est déroulé en l’absence des trois principaux responsables du palais d’Ambohitsorohitra : le locataire Marc Ravalomanana, le chef de la sécurité présidentielle qui était le général Alain Patrick Randriamamory (en fuite en Afrique du Sud), et le chef de la sécurité du palais, le général Jean Heriniaina Raoelina (en cavale dans l’île). De forts relents d’iniquité donc et on ne s’étonnera pas si le public n’a manifesté qu’indifférence pour une affaire qui pourtant aurait dû le passionner.

Raymond Ranjeva à Toamasina: Séduire les universitaires

Raymond Ranjeva  s’est adressé, vendredi dernier, dans la salle du Conseil de l’Université de Toamasina devant un auditoire plutôt clairsemé. Le lieu convenait cependant à l’ancien recteur, et l’entretien pouvait être franc et ouvert avec des interlocuteurs choisis mais pas forcément acquis à ses idées : dirigeants de mouvements chrétiens et d’institutions universitaires, certains d’entre eux étant  engagés dans  le monde des affaires ou de la politique. L’ancien juge de la Cour internationale de justice a annoncé que le régime transitoire qu’il souhaite instaurer aura besoin de 18 mois. Parmi les points qui, inévitablement, ont surgi dans le débat sont la réconciliation, le rôle des politiques, la pauvreté,  l’âpreté au gain, le pillage des ressources naturelles, les répercussions sur la population et l’économie de la mauvaise gestion des produits miniers, les menaces sur l’environnement, la disparition de la culture de l’Etat, la souveraineté nationale et l’aide internationale, la prochaine rentrée scolaire et l’éducation,  les modifications de la Constitution, la démocratie participative et la tradition du « fokonolona », le fédéralisme, la signification du terme « raiamandreny » s’appliquant autrefois au peuple et non aux dirigeants, indépendance de la Justice, la culture d’impunité, le respect des droits de chacun.

Malgré la brièveté de son séjour, Raymond Ranjeva, a quand même pris le temps de s’entretenir longuement avec ses anciens collègues universitaires, Fulgence Fanony et Eugène Mangalaza. Et de se promener dans une ville qui, en dépit de la dégradation des rues et de certains bâtiments, suscite toujours en lui l’émerveillement des vacances dans son enfance.  

 

RNM: Coup de semonce

Sept arrestations à Toliara à la suite de la « manif » de vendredi qui a abouti au saccage du siège local de RNM.L’instigateur du mouvement, Elimbiraza Mandridake, a disparu dans la nature et est toujours en fuite à l’heure actuelle. En tout cas, rapportant les évènements de Toliara, la RNM a évoqué des « bandits » qui ont fait irruption dans son siège de Toliara et y ont procédé à des destructions de matériels. Il semble surtout que ces « bandits » sont des militants de l’opposition hostiles à la manière dont la RNM traite les affaires locales et nationales. Car après le terrible incendie qui a affecté son siège d’Anosy, la chaîne retombe petit à petit dans les habitudes qui ont causé sa perte en janvier 2009. Il est vrai que beaucoup de ses journalistes ont été nommés attachés de presse ou conseillers par les membres de la HAT ou les ministres du gouvernement. Conséquence : ils passent leur temps à faire de la propagande pour les dignitaires du régime et ne songent pas à collecter d’autres sons de cloche, par exemple du côté des opposants. De par leur formation et leur expérience pourtant, ces journalistes officiels sont capables de faire mieux. Rappelons que c’était le caractère unicolore et tendancieux de la RNM et de laTVM qui a conduit les manifestants de janvier 2009 à saccager et à incendier ces deux stations, de même que MBS et les journaux pro-gouvernementaux de l’époque. Exhortons donc les deux chaînes publiques à plus d’objectivité et de pluralisme. La mise à sac de vendredi à Toliara était un coup de semonce. Car si les gens incendient une seconde fois les ruines encore noircies d’Anosy, cela ressemblerait plutôt à un gag.

 

Camille Vital : absent de la scène politique

Pourquoi, à chaque événement, Camille Vital se défile-t-il ? Pendant, par exemple, ces rencontres de Votonvorona,  le Premier ministre devait briller par son silence. Une attitude incompréhensible à plus d’un titre. Chef de l’exécutif, au même titre qu’Andry Rajoelina (selon la Constitution), il préfère  pourtant se taire…  Il est vrai que le président de la HAT a lui aussi décidé, lors de cette réunion, de briller par son absence.

Cependant, étant donné l’enjeu de cette réunion, de par ses fonctions, Camille Vital aurait dû se prononcer sur certains points cruciaux soulevés par les différentes entités à Votonvorona. Ce qui n’a pas été le cas.

Des questions, quant à ce « désengagement » de M. Vital, inquiètent le public, car il est une pièce maîtresse dans cette période transitoire, ce que l’homme paraît ignorer. Pire : il donne le sentiment de ne pas encore su mesurer l’importance de son rôle dans la conjoncture politique actuelle, ô combien difficile. On dirait que le Premier ministre est toujours sur petit nuage.

Contrairement  à Andry Rajoelina, le chef du gouvernement évite les interviews, refuse de faire la moindre déclaration portant sur la situation politique, sur l’économie… Il se veut être au-dessus de la mêlée. La communauté internationale en générale, et les bailleurs de fonds en particulier, commencent à désespérer du comportement de Camille Vital. Lui qui pourrait être l’homme de la situation en cas de coup dur… D’ailleurs, ces derniers temps, ceux-ci ont attendu en vain un petit son de cloche venant de Mahazoarivo.

En laissant ainsi Andry Rajoelina se battre tout seul sur ce terrain miné de la Transition, notre général n’est-il pas déjà en train de jeter les gants avant la bataille qui risquerait de survenir d’ici peu ? Serait-ce plutôt la peur de mouiller son maillot ? Le moment venu, beaucoup souhaitent, en effet, que les deux têtes de l’exécutif unissent désormais leur voix…  Ce qui n’est pas évident.

 

courrierdemada.com/

Les 3 mouvances à Vontovorona : Le retour de Ravalomanana et de Ratsiraka exigé

"Que l'on n'oublie pas que les quatre chefs de file des mouvances (Zafy Albert, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina) sont les principaux protagonistes des crises politiques qui ont émaillé l'histoire du pays ces 10 ou 20 dernières années". Ces explications sont de Jean-Louis Rakotoamboa, président national du Teza et membre de la mouvance Ravalomanana.  Raison pour laquelle les trois mouvances exigent le retour de Marc Ravalomanana et de Didier Ratsiraka pour participer entièrement au dialogue  en vue d'une solution malgacho-malgache à Vontovorona. Et Jean Louis Rakotoamboa de rappeler que les négociations de Maputo n'étaient nullement une solution mozambico-malgache mais une solution malgacho-malgache car elles ont facilité la participation des deux chefs de file en exil.

Par ailleurs, le président national du Teza de déplorer qu'on enclenche le dialogue politique alors que parallèlement se tient le procès de Marc Ravalomanana.  "Peut-on alors parler  de discussions sincères et crédibles ?", s'est-il interrogé. "Nous  exigeons la suspension des poursuites et répressions faites sur l'opposition", a martelé Tabera Randriamanantsoa de la mouvance Zafy Albert, ce 26 août, avant de quitter la salle.

"Bordéliques"

Lors de la deuxième journée de la réunion de Vontovorona ce 26 août, les délégations de l'opposition des trois mouvances ont claqué la porte arguant d'une "organisation prématurée" du dialogue. Elles déclarent n'avoir reçu l'invitation que tardivement (mardi 24 août au soir). Une invitation, qui plus est, concernant seulement la cérémonie d'ouverture alors qu'en réalité il était déjà question d'enclencher les débats. Par ailleurs, aucun ordre du jour n'a été communiqué alors qu'il fallait des discussions préalables. Les trois mouvances déplorent également un manque d'autorité de la part de la CNOSC dans la conduite du dialogue. Toutefois, elles ont manifesté leur disposition et leur volonté de poursuivre le dialogue à condition que celui-ci soit organisé de manière crédible et sincère. Jean-Louis Rakotoamboa a préconisé  la désignation de 7 représentants par mouvances, ce afin d'éviter une réunion chaotique et "bordélique" selon ses propos. Aux quatre mouvances traditionnelles s'ajoutera la mouvance regroupant les autres sensibilités.  Il appartient à chacune des mouvances  de bien regrouper ses arguments et de désigner des représentants capables de les défendre. 

 

tananews.com/

Soulèvement populaire à Toliara: 7 manifestants interpellés, l’agence de la RNM vandalisé

Vendredi dernier, les forces de l’ordre n’ont pas pu contenir la population de Toliara, plus que lasse du régime transitoire. Une foule, avec à la tête le Pr Elimberaza Mandridaky, est allée jusqu’à vandaliser la Radio Soatalily, agence de la RNM dans la ville du soleil. Les matériels de ladite radio ont été regroupés dans la cour pour ensuite être brûlés. Un événement suite auquel, 7 manifestants de l’opposition ont été interpellés dont, Evaharane Torimana, Patita Lentera, Papa Rakotovao, Tsimananjoky, Rafilo Jean Felista, Sazalahy et Rabeony Mandridaky. Pour les tenants du pouvoir, cet événement n’est rien de plus qu’une tentative de l’opposition à impressionner la SADC étant donné que celle-ci se trouve en terre Malgache.

 

Publié dans La Presse

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