Actualité: La Presse du 29/07/10

Publié le par rovahiga

courrierdemada.com/

COMMUNICATION : LE COURRIER DE MADAGASCAR ECARTE PAR LA TRANSITION

C'est officieux, le Courrier de Madagascar ne recevra jamais d'insertion officielle et publicitaire de la part de l'administration (ministère, présidence…). Officieux car il ne s'agit jusqu'à maintenant que d'un coup de téléphone émanant d'un haut responsable de la communication de la présidence en réponse à une prospection  émanant de notre service publicitaire. "Comment pouvez-vous espérer une quelconque insertion de notre part alors que vous massacrez la transition à chacune de vos parutions", nous a-t-on déclarés. Etonnant de la part de cette transition qui se veut différent des autres régimes par ses pratiques.

Le quotidien "La Gazette de la Grande île " avait subi la même condamnation du temps de Ravalomanana parce que certains des articles ne plaisaient pas à ce président connu pour sa manière de gouverner proche de la dictature.

Le Courrier de Madagascar est actuellement ignoré par les instances étatiques alors que, dit-on, l'heure est au changement et que les pratiques anciennes sont révolues. A entendre cette sentence de ce haut responsable de la communication de la transition, ce changement n'est pas encore effectif, loin de là.

Quoi qu'il en soit, cela ne changera en rien à notre ligne éditoriale ; que cela plaise ou non à ceux qui s'estiment "massacrés" par nos écrits. Nous ne sommes et ne serons jamais adeptes de la pensée unique. Qu'on se le dise ; le Courrier de Madagascar n'est pas là pour lécher les bottes à qui que ce soit et à faire la courbette. Et si la vérité heurte certains, qu'ils prennent pour eux le mot d'ordre de notre consœur "La Vérité", auquel nous adhérons, qui affirme que "toute vérité est bonne à dire".

Par ailleurs, à qui appartient l'argent qu'utilisent ces institutions pour leur communication sinon aux contribuables ? Il n'est pas la propriété du ministre et encore moins celle du Directeur ; c'est de l'argent public, celui des contribuables, Peut-on alors parler d'usage à bon escient ou démocratique de l'argent public en privant ceux mêmes (entreprise et lecteurs du Courrier de Madagascar dans le cas présent) qui ont apporté leur part de briques dans les caisses de l'Etat, des miettes que la publicité rapporte ? Plus simplement, est-ce que nos lecteurs et notre journal ne sont pas dignes de percevoir les retombées de leurs contributions au fonctionnement de ces institutions publiques ? Est-ce qu'une partie seulement du public doit être informée et bénéficier des communications publicitaires des institutions publiques ? Ce genre de communication ne traduit ni plus ni moins que de la discrimination ; ce dont Courrier de Madagascar ne s'en plaint pas car ce ne sont que des épreuves sur le chemin quotidien de la presse qui restera tandis que les différents régimes vont se succéder.

La Rédaction

 

les-nouvelles.com/

LEVEE DES SANCTIONS : Le sort de Madagascar sera connu après le 18 Août.

Le processus initié par les membres de la société civile n’a pas enregistré de contestation de la part du médiateur international. Mais la levée des sanctions relève de la décision des organisations régionales et internationales.

Les consultations effectuées par Joaquim Chissano se sont achevées hier. Avant de quitter la Grande île, cet ancien président mozambicain a annoncé qu’il part avec une image plus claire de la situation à Madagascar et du processus que les parties malgaches ont initié. « La société civile a donné la garantie de la neutralité en promettant la participation d’un grand nombre de sensibilités et nous encourageons cette ouverture pour qu’il y ait une grande participation possible », a-t-il annoncé hier à l’aéroport d’Ivato. Mais pour ce qui est de la reconnaissance internationale ainsi que de la levée des sanctions, Joaquim Chissano estime qu’il est trop tôt pour parler de ces deux questions. « Les sanctions ne seront levées que si les résultats sont satisfaisants pour la communauté internationale. L’Union africaine est actuellement en réunion et le mois prochain (le 18 août), la Sadc tiendra une réunion et je ferai un rapport sur mon séjour à Madagascar et ce sera aux membres de prendre la décision. Il faudra encore attendre », a-t-il lancé. En d’autres termes, aux parties malgaches de faire preuve et de persuader la communauté internationale que les résultats des consultations et de la conférence ont été pris d’une manière consensuelle et inclusive. C’est d’ailleurs ce qu’a précisé Joaquim Chissano dans ses propos : « S’il y a un consensus et une inclusivité, je crois que la communauté internationale va reconnaître les résultats ».

Une autre forme de médiation

En attendant, le médiateur a fait savoir que la communauté internationale apportera ses appuis aux initiatives malgaches. Seulement, « Il ne m’appartient pas de déterminer la forme de ces appuis mais aux organisations. L’Union africaine et la Sadc peuvent donner un éclaircissement sur ce point », a précisé Joaquim Chissano.

Sur le plan de la médiation, il appartient maintenant aux membres de la société civile de définir la forme d’intervention de la communauté internationale. « Ils doivent définir ce qu’ils attendent de nous car, auparavant, nous faisions des médiations entre des groupes alors que ce n’est plus le cas actuellement », a précisé cet ancien président mozambicain.

Joaquim Chissano est parti avec une nouvelle vision de la situation à Madagascar notamment sur le processus que les parties malgaches ont choisi pour trouver une issue pérenne de la crise. Aux Malgaches maintenant de soutenir leur processus pour convaincre les organisations régionales et internationales de lever les sanctions et d’accorder après leur reconnaissance.

En tout cas, du moment que la majorité roule pour l’adoption d’une solution malgacho-malgache, laquelle semble maintenant bénéficier de l’adhésion de la communauté internationale, on pense que la tenue du « Dinika santatra » et du dialogue national sera une occasion de tester le réel patriotisme des uns et des autres… au-delà des guéguerres de sièges pour un partage du pouvoir. Car, il s’agit de l’avenir de la nation où les ambitions politiques devraient être reléguées au second plan de tous les participants à ces rencontres.

Manohisoa

Les Raiamandreny mijoro, rassurés

A la sortie de leur rencontre avec le président mozambicain, hier au Carlton, les membres des Raiamandreny mijoro sont rassurés. Selon les rapports du pasteur Paul Ramino, « le médiateur de la Sadc nous a encouragés de poursuivre notre initiative de consulter les acteurs locaux. Il nous a même dit que quand il était président de la République, il a toujours essayé de descendre dans les collectivités pour connaître les attentes de la population locale ».

Seulement, pour que les membres de la société civile puissent bénéficier de l’appui de la communauté internationale, il faut qu’un maximum de participants se mobilisent pour le Dinika santatra. « Si cet objectif est atteint nous assurerons notre appui dans la mise en œuvre du processus, nous a rassuré Joaquim Chissano », a poursuivi ce numéro un des notables. Néanmoins, il faut attendre jusqu’au 18 août pour connaître la décision finale des organisations régionales et internationales sur leur appui aux initiatives malgaches.

 

basyvava.com/

VOLAN-KAKAFOTRA… !

« Teny zato, kabary arivo, fa ny marina iray ihany », hoy ny fahendren’ny razantsika. Fa oha-pitenenana fandre matetika koa ny hoe : « fandanian’andro toa kabary ambony vavahady » sy ny hoe « safo siaka mampandry adrisa », na koa ny hoe « matoritoria fa hanaterako hena ». Mandalo ao an-tsaina avokoa ireo oha-pitenenana mitory ny fahendrena Malagasy ireo raha nanaraka ny resaka nataon’ingahy Andry Rajoelina tamin’ny fahitalavitra ny harivan’ny alahady teo. « Toa vitany an-kabary avokoa ny fahasahiranana lalovan’ny firenena nandritra izay enina ambin’ny folo volana izay, noho ny krizy politika, ary kabary ihany dia mahavaha ny olana niseho teto », hoy ny mpanara-baovao. « Tetezamita tsy miandany no hatao » izao, araka ny nambarany, rehefa avy nanome endrika tetezamita roa hafa ankoatran’io izy. Lesona izany rey olona ! Tahaka ny hoe efa nisy tetezamita niandany voatery tsy maintsy najoro teto Madagasikara hatramin’izay niverenan’ny fahaleovantena izay. Nambarany mantsy fa « …ny Malagasy ihany no afaka mamaha ny olan’ny Malagasy sy mahalala ny tantarany ». Dia teraka ny fanontaniana any an-tsaina any satria anisan’ireo Malagasy tena mahay ny tantaran’i Madagasikara ny filohan’ny fahefana avon’ny Tetezamita, ary nanambara fa « ny Malagasy mahalala ny tantarany »......

Fanontaniana manao hoe : « dia fitondrana tetezamita toy inona izany no notarihin’ny Jeneraly Ramanantsoa Gabriel teto, taorian’ny nanomezan’ny filoha Tsiranana Philibert azy ny fahefana feno ? Ary fitondrana tetezamita nanao ahoana no notarihan’ny Jeneraly Gilles Andriamahazo taorian’ny namonoan’ny sasany ny Kolonely Ratsimandrava Richard, tamin’ny 11 febroary 1975, sy izay notarihin’ny praministra Razanamasy Guy Willy tamin’ny 1991 ? Izay notarihin’ingahy Ratsirahonana Norbert taorian’ny nanonganan’ny namany an’ingahy Zafy Albert tamin’ny 4 septambra 1996 no tsy dia nazava, satria, na dia nanambara aza ny lehilahy fa tsy hilatsaka hofidina ho filohan’ny Repoblika, dia nilatsaka ihany ary nifaninana tamin-dry Ratsiraka Didier, Zafy Albert, Razafimahaleo Herizo, sns tamin’ny fifidianana saingy na dia sady praiministra no filoham-panjakana aza dia mbola tany amin’ny laharana faha-efatra ny isam‑bato azony. Ny handinihana ny tantara, hakana lesona ! Toa « tantara hafa » no tena fantany satria ny zava-nitranga tany Frantsa tamin’ny 1986 noho ny fihoaram-pefy nataon’ny CRS sy ny daroka nataon’ny polisy mainty hoditra iray tany Los Angeles tamin’ny 1991 no fantany kokoa nentiny namely bontana ny fanakihanana nataon’ny Masoivoho Frantsay ny tokony handravana ny FIS. Ny marina dia tsy mihevitra velively ny hametraka tetezamita iaraha-mitantana izany ny tenany, koa na iza na iza hikaro-bahaolana hahatongavana amin’izany mba hialana amin’ny krizy politika miverimberina, dia « henoy izany ry hazondamosiko », … fa toy ilay nomen-tanan’ondry na soloina hofany aza tsy tiany, hoe fitenenana. Sa ahoana ry Vondron’ny fiaraha-monim-pirenena sy ry mpanao politika ? Any aminareo izao ny baolina ka ho hita eo izay hafitsokareo ! Tsy ho toy ilay ganagana nitety asa kosa eo, fa ny hanina azo, ny tratra tsy mangana !

 

midi-madagasikara.mg/

Saisie d’un bateau : Que de violations de procédures !

La saisie du bateau du riz de Toamasina à Toliara et sa mise en vente aux enchères suite à un conflit entre le propriétaire, la société SIMAT et son affréteur ne respecte ni les procédures judiciaires ni celles prévues dans le code maritime. Le conseiller juridique de SIMAT, Ratovohery Richard l’a évoqué lors d’une conférence de presse hier. « Les ordonnances publiées par le tribunal sont irrégulières car il n’y a ni objectivité, ni impartialité, sans parler du non respect du principe contradictoire », a-t-il expliqué. La CIMAT a fait une requête afin de suspendre l’exécution de la vente aux enchères de ce bateau, mais le tribunal de 1ère Instance a statué que c’est sans objet. Pourtant, les procédures de ventes aux enchères sans affichage publique, la présence des autres concurrents et assignation du propriétaire, ont eu lieu une heure avant ce verdict, a-t-il rajouté. Et lui de conclure que le bateau a été spolié au profit d’un opérateur soutenu par un politicien, haute personnalité au sein de la HAT. La victime va procéder à un recours auprès de la Cour Suprême pour trancher sur cette affaire.

 

Alliance démocratique - «Dinika santatra : juste pour la forme»

«Que les détenus politiques soient d’abord relâchés, que les ray aman-dreny (ancien chef d’Etat) en exil soient autorisés à retourner au  pays, que la tenue de la conférence soit acceptée de façon consensuelle par les quatre mouvancesexistantes, que le financement sur son organisation soit transparent. Voilà quelques points essentiels à revoir avant de mettre en place une telle conférence, le dinika santatra. Tout sur cette conférence est flou et unilatéral. Raison pour laquelle l’alliance démocratique constituée de cinq partis politiques n’y participera pas», selon les membres de l’alliance démocratique, hier, au cours d’un point de presse à Analakely. Zafilahy Stanislas continue dans ce sens en insistant que la résolution du dinika santatra n’aura jamais la reconnaissanceinternationale face à son caractère unilatéral  et surtout, loin d’être inclusif. Tout est déjà préparé d’avance par la HAT. C’est juste pour la forme que cette conférence aura lieu, avance-t-il.

 

 

courrierdemada.com/

DINIKA SANTATRA : JUSTE POUR LA FORME

Un front de refus s'est constitué pour contester la tenue des conférences préliminaires ("dinika santatra") organisées au niveau des 119 districts à partir de ce 28 juillet par la Coalition des Organisations de la Société Civile (COSC) et les Raiamandreny Mijoro considérés comme par l'opposition de pions de la HAT. 

Naturellement, l'Alliance démocratique composée de partis ou formations pro-Ravalomanana (Tim, Amf/3Fm, Mfm, Madagasikara Firaisankina) figure en tête de liste de ce front. Le révérend Andrianalijohn Andriamanampy de l'Amf/3Fm a déclaré que les "dinika santatra" ne sont ni neutres ni crédibles car il s'agit d'une initiative unilatérale de la Haute Autorité de la Transition (HAT). L'ancien député élu sous la bannière du Tiako i Madagasikara Zafilahy Stanislas a étalé les raisons de ce refus en déclarant que les conditions pour une authentique consultation malgacho-malgache ne sont pas remplies. Tout d'abord, les "dinika santatra" sont organisées uniquement par la COSC et non par l'ensemble des organisations de la société civile incarné par le CNOSC (Coordination Nationale) regroupant la COSC, le KMF/ CNOE et l'Alliance des OSC. Ensuite, le climat politique pour la tenue de manière consensuelle et inclusive de ce genre de conférence n'est pas encore normalisé. Pour y parvenir, il faudra libérer les prisonniers politiques, permettre aux exilés politiques de participer à la conférence nationale, respecter la liberté d'expression et de presse, assurer que les consultations soient financées par la communauté internationale. Les "dinika santatra" sont financés par la HAT, ce qui ne lui garantit pas une totale liberté d'action ainsi qu'une impartialité et une neutralité sans équivoque. Ce, d'autant plus que récemment, le président de la HAT, Andry Rajoelina, a déclaré qu'il suivra de près les "dinika santatra" qui décideront de l'avenir politique des anciens dirigeants. Bref, Zafilahy Stanislas craint fort que les "dinika santatra" ne soient que des pseudo-consultations visant à entériner la feuille de route fixée d'avance par la HAT.

Tonton Ambroise également

Puis vient le FRDL (Front Républicain et Démocrate Légaliste) se disant plus légaliste que les autres de Tonton Ambroise Ravonison qui a annoncé sa non-participation aux "dinika santatra". Et pour cause, cette initiative malgacho-malgache unilatérale ne garantira pas la reconnaissance internationale. Le FRDL estime également qu'avant la tenue de manière consensuelle de ce genre de consultation, il faudra libérer les prisonniers politiques et faire participer les exilés politiques à ces conférences.

Enfin, le MONIMA de Monja Roindefo, ancien Premier ministre de la HAT sacrifié sur l'autel des Accords de Maputo que Andry Rajoelina a signé et reniera plus tard, reste fidèle à lui-même. Outre le fait d'abonder contre les "dinika santatra" organisés unilatéralement par la HAT, le MONIMA met en cause la représentativité de la CNOSC car d'après lui, d'autres entités de la société civile n'y ont pas encore adhéré, allusion au CSR-AN du Pr. Blanche Nirina entre autres.

Masimana Manantsoa a égratigné Andry Rajoelina qui ne fait que suivre le mauvais exemple de Marc Ravalomanana qui lui valu son renversement. Il a soutenu que les "dinika santatra" ne sont qu'un forcing pour entériner la décision prise unilatéralement par une HAT qui peine à trouver ses marques car il ne s'agit pas de la HAT originelle, ni  l'incarnation des accords politiques trouvés à Maputo. Ce, contrairement aux promesses faites sur la Place du 13 Mai de mener le pays vers la IVe République dans le calme et dans la paix sociale (ce qui n'est pas le cas actuellement). Masimana Manantsoa d'enfoncer le clou en expliquant que le slogan "Iny Lalàna iny" entonné sur la Place du 13 Mai n'est en fait que le prolongement du "Tohizo ny Lalantsika" de Marc Ravalomanana pour son second mandat en 2006. Il a illustré son raisonnement par la belle déclaration de Andry Rajoelina sur les affaires de bois de rose qui, selon lui, était déjà monnaie courante durant le régime Ravalomanana et qu'il ne faudra pas en faire toute une histoire avec la HAT.

En règle générale, la méthode de consensus est la plus prisée dans la gestion d'une transition car elle permet de mettre en place les institutions et les structures, d'élaborer et d'adopter les fondements du nouveau système ou régime.

Le consensus ne peut s'acquérir que par le biais d'un accord politique trouvé par les différentes forces en présence. Le consensus peut de se définir comme un processus construit et inclusif qui exclut la pensée unique. Il s'agit de trouver un terrain d'entente dans un contexte de pluralisme d'opinion, de position et de stratégie et de diversité d'acteurs. Une décision prise par "consensus large" acceptée par le plus grand nombre d'acteurs (unanimité ou presque) a un caractère plus durable que celle prise d'une manière unilatérale. C'est exactement ce qu'il nous faut pour éviter que le pays ne tombe dans des crises politiques à répétition.

A la recherche d'un accord politique

Les Accords politiques trouvés entre les parties malgaches à Maputo en août 2009 en vue de la mise en place d'une transition conventionnelle devraient régler l'affaire. Mais ils ont été reniés par le camp Rajoelina qui n'entend pas lâcher prise et à faire en sorte qu'il y a une seule transition : celle de la HAT.  Les yeux sont actuellement rivés sur la CNOSC (Coordination des Organisations de la Société Civile) dont la mission principale est de jouer la médiation et d'appeler à un retour à la table des négociations pour la mise en place d'une "future transition". Une solution malgacho-malgache qui pourrait être reconnue par la communauté internationale à en croire le médiateur Joachim Chissano si toutefois les Malgaches comprennent enfin et mettent en œuvre un véritable consensus.

Interprétation erronée

Le fait est actuellement, il y a, notamment du côté de la HAT, une interprétation erronée de cette notion de consensus. Elle est visiblement délibérée car les politiciens entourant Andry Rajoelina connaissent parfaitement les règles du jeu d'une authentique transition car étant des acteurs principaux (les Norbert Ratsirahonana, Alain Ramaroson pour ne citer qu'eux) dans leur mise en place, comme c'était le cas de la Convention du 31 octobre signé au Panorama en 1991 par les différentes forces en présence après la chute du régime Ratsiraka. Les observateurs expliquent cette attitude comme une volonté de s'accrocher au pouvoir aux dépens des règles du jeu normales.

Simulacre de consensus

Actuellement, la HAT s'efforce de trouver un simulacre de consensus à travers les "dinika santatra" et la plateforme des partis politiques dans laquelle l'opposition n'est représentée que par une poignée de politiciens agissant en leurs noms personnels et désavoués par leur partis d'origine : Vaovao Benjamin de l'AREMA qui est sociétaire de la HAT, Raharinaivo Andrianatoandro du Tim… Boycottées par les principaux partis de l'opposition, ces conférences préliminaires, apprend-on, sont censées discutées d'importants sujets comme la gestion de la transition (consécration définitive de la HAT ?), la reconnaissance internationale, le contrat social, les problèmes socio-culturels et économiques, la Constitution, le processus électoral (code électoral….).

 

lagazette-dgi.com/

Projet d’hôpital par  district : Un milliardaire veut empocher les 100 millions de dollars de Wisco

Un jeune milliardaire malgache bien connu du monde des affaires de la capitale veut empocher en douce une bonne partie des 100 millions de dollars versés par le consortium chinois Wisco pour l’accès aux gisements de fer de Soalala. Dans son groupe, cet homme d’affaires proche d’Ambohitsorohitra compte une entreprise de BTP. Via la future Agence pour le développement économique et social (ADES), il entend profiter facilement de la manne Wisco. Car si l’Etat respecte le Code des marchés publics, il est impossible qu’il arrive à lancer et à boucler tout le processus pour lancer les appels d’offres, étudier les soumissions et adjuger les travaux de construction d’hôpital par district annoncé par le président de la transition, Andry Rajoelina, d’ici la fin de l’année. C’est ce que des spécialistes de la question affirment. En fait, le gouvernement projette de mettre en place l’Agence pour le développement économique et social (ADES) dont la création aurait déjà l’aval du régime de la transition. Ce projet est pssé en première lecture en conseil des ministres le 14juillet dernier.

Cette nouvelle structure aura pour tâche de loger et de gérer les dollars versés par WISCO. Ce qui n’explique en rien la volonté de ses initiateurs de vouloir alléger les procédures du Code des marchés publics. Le fait le plus étonnant dans cette affaire porte également sur la volonté du régime actuel de faire de cette agence l’esprit même de la politique économique qu’il voulait élaborer, il y a quelques mois de cela. La future agence ne sera rien d’autre que cette politique économique dictée par une économiste de tendance marxisante. En ces temps où la libéralisation économique est une évidence partout dans le monde, le régime de la transition veut retourner en arrière. Il risque de replonger le pays dans les affres du marxisme qui ont jeté les Malgaches dans un profond abîme socioéconomique sous le régime Ratsiraka. Mais d’après nos sources, de nombreux hauts responsables des ministères économiques sont contre ce projet d’agence. Reste à savoir s’ils peuvent convaincre le régime à freiner des quatre fers pour tout arrêter.

Car s’ils ne le peuvent pas, l’ADES ira étoffer la fortune d’un milliardaire et dépouiller l’Etat d’une partie de ses ressources qui commencent à se faire rares. A l’heure où le gouvernement opte pour l’austérité budgétaire, l’argent public doit être dépensé aux mieux. Ce qui signifie que l’Etat devrait notamment suivre scrupuleusement les dispositifs du Code des marchés publics pour économiser via les appels d’offres en bonne et due forme. Ceux-ci permettent de mettre en concurrence les offres et de choisir les moins disant. Signalons que les 100 millions de dollars de Wisco représentent 218 milliards d’ariary selon le cours actuel du dollar. Ce montant approche des 308 milliards d’ariary d’aides extérieures non décaissées par les bailleurs de fonds pour l’exercice budgétaire de 2010. C’est dire l’importance du montant et du pactole que le jeune milliardaire peut en tirer. Rappelons qu’au début, il était question d’élaborer une politique économique et non de créer une agence de développement. L’idée était de proposer plus d’un projet de politique pour élargir le choix. Mais par un coup de baguette magique, un ex pressenti ministre et puis un jeune milliardaire sont entrés dans la danse. Ils trouvent leurs comptes dans le projet marxisant et le soutiennent à fond. A l’heure actuelle, la politique économique sous forme d’agence circule dans le milieu des affaires et provoque des réactions très sceptiques et hostiles.

Fanjanarivo

Fonderie chinoise d’Ambohimanambola: Le régime de Transition ignoré superbement

Deux mois après la descente des techniciens du ministère de l’Industrie, la fonderie d’Ambohimanambola continue de fonctionner normalement. Comme si elle avait une autorisation d’exploitation, un papier que cette société chinoise dénommée Three Dragons Metallurgical (2DMP) ne dispose pas depuis 5 ans et que les autorités administratives malgaches continuent de lui refuser car l’unité ne respecte pas les réglementations en matière environnementale, du travail et des opérations commerciales.

Vendredi dernier, nos reporters étaient de nouveau sur place, histoire de faire le suivi de l’information, comme on l’appelle dans le jargon.  Rien n’a changé à l’exception d’un écriteau informant que l’achat de ferraille est suspendu. C’est peut-être à la suite des articles de presse qui condamnent cette unité de favoriser le  vandale de caniveaux et panneaux de circulation métalliques.. Pour tout le reste, l’unité fonctionne normalement. Continuant de défier les techniciens du ministère de l’Industrie en particulier et le régime de Transition en général.

Il est vrai que les dirigeants actuels sont plutôt occupés à trouver les moyens d’exporter de nouveau du bois de rose. Qu’ils ne s’étonnent pas si leur « haute autorité » soit superbement ignorée par des entrepreneurs chinois.

Galana Madagascar: De nouveau dans la turbulence

Décidément, l'hiver austral ne réussit pas à la compagnie pétrolière Galana qui vient de fêter ses dix ans. En 2004, le régime Ravalomanana s'en est pris à elle en l’accusant de trafic de fioul à destination de Maurice. La cargaison a été saisie, l'affaire a failli tourné à l'incident diplomatique du fait que la cargaison était destiné à fournir les centrales thermiques de l'île sœur. L'affaire a conduit à la fermeture de la seule raffinerie du pays sise à  Toamasina, rachetée par le groupe dans le cadre de la privatisation de la Solima. Au passage, le groupe Galana se voit condamnée par la Justice à payer une amende de 1000 milliards Fmg.

La discrétion totale est observée tant du côté de l'Etat malgache que de Galana sur cette amende colossale. De fortes rumeurs ont circulé à ce sujet. On ne sait si c'est à la suite de ces rumeurs que l'un des principaux actionnaires, Azad Hiridjee, fut expulsé du territoire dans le courant de l'année 2008.

C'est en août 2009 que l'ancien président Ravalomanana accepte la levée d'interdiction d'entrée de cet opérateur d'origine indienne qui est natif du pays. Il ne rentre cependant au pays qu'après le départ de Marc Ravalomanana.

Aussitôt éclate une nouvelle affaire Galana. Une nouvelle épisode à deux facettes, l'une concernant le litige entre Azad Hiridjee et Iqbal Rahim, l'autre principal actionnaire et président du conseil de Galana et, l'autre sur un conflit entre cette société pétrolière et l'Etat malgache qui y détient encore une participation assez importante à 30 %. Les deux litiges font chacun l'objet d'un procès : Azad Hiridjee a pu ainsi réintégrer le conseil d'administration tandis que l'Etat malgache a perdu contre Galana dont la principale reproche était une perte colossale de plusieurs milliards durant l'exercice 2008.

Les observateurs estiment que cette affaire est à l'origine du limogeage de Benja Razafimahaleo de son fauteuil de ministre des Finances. Il est l'initiateur du procès contre Galana  tout en étant soupçonné, à tort ou à raison, d'avoir pris partie pour Azad Hiridjee alors que les rumeurs indiquaient qu'Iqbal Rahim aurait été soutenu par Andry Rajoelina.

Tout semblait revenir dans l'ordre jusqu'à récemment quand dans le milieu des affaires, on apprit que la compagnie serait de nouveau dans une zone de turbulences. Une grosse manœuvre serait en cours pour mettre en péril l'existence même de la compagnie. Le flou persiste pour le moment sur la responsabilité des deux principaux actionnaires. Nous en reparlerons.

 

madagascar-tribune.com/

« DINIKA SANTATRA » : Lancement des travaux dans la simplicité

Contrairement à ce que l’on avait jusqu’ici l’habitude de voir, la cérémonie, qualifiée d’officielle, d’ouverture des travaux de ce mercredi 28 juillet 2010 a surpris plus d’uns car l’événement s’est déroulé sans futilité ni dépense ostentatoire. Et puis elle a réuni peu de monde par rapport à l’immense espace du Palais de la Culture et des Sports mais une assistance assez importante par rapport au nombre de participants escompté qui est de 750 personnes pour les six arrondissements de la capitale.

Ont honoré cette cérémonie d’ouverture des « Dinika Santatra » de leur présence, des membres de la Haute autorité de transition (HAT), la commune urbaine et le conseil municipal d’Antananarivo Renivohitra ; le président de la HAT s’est fait représenter par son Directeur de cabinet, Zazah Ramandimbiarison. Outre les discours des représentants des participants et des organisateurs, il faut souligner la bénédiction du doyen, le général Rabeony Edouard, pour la réussite de ces « Dinika Santatra ». Il s’est aussi adressé aux militaires pour leur rappeler l’unicité des forces armées et leur devise pour la Patrie dans le respect rigoureux de la hiérarchie et de la discipline.

Dans son intervention lors de cette cérémonie, Velompanahy Aristide, président de la Coalition des organisations de la société civile (COSC) a encore une fois expliqué l’objet de ces « Dinika Santatra ». Il a réitéré qu’il s’agit pour les émissaires et les membres du Comité local d’organisation (CLO) uniquement de collecter les propositions émanant des participants. Et cela sans qu’aucune proposition aussi petite soit-elle, ne soit mise à l’index ou ignorée. Ces « Dinika Santatra » qui se tiennent dans les 119 districts de l’île entrent dans le cadre d’un processus visant à chercher la voie pour sortir le pays de la crise et la préparation de l’avènement de la 4e République.

S’adressant à tous les participants à ces « Dinika Santatra » dans les districts, le Pasteur Ramino Paul, président des « Raiamandreny Mijoro » souligne comme Velompanahy Aristide qu’il faut dorénavant savoir écouter les points de vue différents car un dialogue et une discussion ne peuvent exister si les points de vue et les idées sont identiques pour ne pas dire unique. Il n’a pas oublié de penser même à ceux qui refusent de participer et déclare qu’il est toujours à la recherche des méthodes ou moyens pour collecter leurs propositions et leurs idées sur les sujets prévus dans l’agenda de ces « Dinika Santatra » car il ne faut ignorer ou écarter aucune proposition ni aucun groupe. « Il faut oser dialoguer » explique-t-il tout en suppliant quelque part que désormais, l’esprit qui doit animer les participants ne doit plus être les calculs politiques et encore moins les dénonciations ou les accusations et l’esprit de condamnation et de revanche.

Pour la capitale, les « Dinika Santatra » se dérouleront dans les arrondissements et dans les sites suivants :

  • Commission 1 au Collège technique mixte (CTM) à Ampefiloha
  • Commission 2 dans la grande salle d’œuvre de l’ECAR Ambanidia
  • Commission 3 au Gymnase de Besarety
  • Commission 4 Dans le Tranompokonolona de Manazara Ouest
  • Commission 5 au Restaurant le 87 (ex-La Hutte Canadienne) Manjakaray
  • Commission 6 dans la grande salle de la Mairie du 6e Arrondissement

 

 

les-nouvelles.com/

INVESTISSEMENTS

Le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) en est à la quatrième édition (juillet août) de son magazine. Cette revue consacre plusieurs pages sur la décortication du secteur de l’électricité dans l’île. Et force est de constater que bon nombre d’investissements dans ce secteur n’attendent plus qu’à être réalisés.

A l’issue de la conférence débat qui s’est déroulée la semaine dernière au siège de la Banque mondiale à Anosy, l’électricité reste en effet un champ libre où bon nombre d’opportunités ruissellent. Concernant uniquement le potentiel hydroélectrique, la Grande île peut produire de l’électricité jusqu’à 7800 mégawatts (MW), pourtant, elle n’en exploite que 119 MW, c’est-à-dire 1.5% de sa capacité potentielle de production. Et malgré la participation de la société française Hydelec de Sahanivotry (capacité de production d’environ 18MW), la Jirama, seule et unique société d’exploitation de l’électricité, n’arrive qu’à desservir 415 000 clients dans toute l’île. Le champ est donc encore libre pour que l’électricité soit accessible aux 20 millions de Malgaches.

Des investissements à réaliser

Notons que sur sept réseaux interconnectés de la Jirama (Ritta, Rifmm, Rimma, Rina, Risa, Rida et Ritm, voir ci-dessous) en matière de production d’électricité, on compte, rien que pour l’immédiat, quelque 8 grands programmes (réunissant un ou plusieurs projets) dont 7 sont encore en cours de recherche de financement.

Le réseau Antananarivo – Toamasina – Ambositra (Ritta) a par exemple deux projets dont les financements sont déjà acquis à savoir Andekaleka Gr3 (la mise en service est prévue en 2011 mais les travaux sont déjà en cours) et Andekaleka Gr4 (l’avant-projet détaillé sera disponible dans le courant de cette année). Concernant ce même réseau, on y décèle également une longue liste de projets qui n’attendent que leurs financements. En tout, 14 projets pouvent générer plus de 540 MW d’électricités de plus pour le réseau. Les études sont déjà achevées mais ces projets n’attendent plus que leur réalisation.

La réalisation de la plupart des autres projets devrait normalement débuter à partir de 2011. Ces projets devront être achevés entre 2012 et 2015. Il est certes vrai que l’investissement dans l’énergie hydroélectrique reste assez coûteux et que l’amortissement peut s’étaler entre 15 et 20 ans mais, force est tout de même d’affirmer que, le potentiel y est et que l’exploitation hydroélectrique reste toujours rentable, surtout qu’il y a encore de la place sur le marché.

Les réseaux interconnectés (RI) :

RITTA : Antananarivo – Toanasina – Ambositra

RIFMM : Fianarantsoa – Mananjary – Manakara

RIMMMA : Mahajanga – Marovoay – Maevatanàna – Ambato-Boeny

RINA : Nosy Be – Ambanja

RISA : Sambava – Andapa

RIDA : Antsiranana – Ambilobe

RITM : Toliara – Morombe

 

mada.pro/

Les ambassadeurs pro-Ravalomanana sont rappelés à rentrer au pays dans le cadre d’une politique d’austérité

(MADA.pro) L’ambassadeur de Madagascar à Maurice, Bruno Ranarivelo, a été rappelé à rentrer au pays. Son collaborateur Richard Via le remplacera en tant que chargé d'affaires. D’autres ambassadeurs se trouveraient également dans le collimateur du gouvernement. Il s'agit, entre autres, de Jean Pierre Andriamihaingo, de Denis Andriamandroso, de Jean Pierre Rakotoarivony, de Narisoa Rajaonarivony ou encore d'Alphonse Ralison, en poste respectivement en Italie, en Afrique du Sud et Addis-Abeba, en France et en Allemagne.

Ces diplomates ont la particularité d’être des proches de l'ancien président Marc Ravalomanana. Selon un communiqué de la présidence de la Haute autorité de la transition, l'initiative gouvernementale touche le limogeage de plusieurs ambassadeurs « qui n'agissent pas dans le sens de la défense des intérêts de Madagascar dans les pays où ils sont en fonction».

Par ailleurs, il semble que ce mouvement diplomatique serait également dicté par le souci du gouvernement de procéder à la réduction des dépenses consacrées à certaines ambassades. Et ce, dans le cadre, de la politique d’austérité qui est aussi de mise au niveau des représentations diplomatiques malgaches à l’étranger. En fait, les rappels des ambassadeurs et leur remplacement par leurs premiers conseillers qui deviennent à cette occasion des chargés d’affaires, permettront de réduire le budget alloué dans les représentations diplomatiques. Le salaire d'un ambassadeur est de l'ordre de 500 000 dollars par an.

 

Début des dialogues préliminaires

Les organisateurs insistent sur leur neutralité dans la démarche de collecte d’idées auprès des districts

(MADA.pro) Ouverts officiellement hier, les dialogues préliminaires dits « Dinika santatra » commenceront aujourd’hui et se termineront le 31 juillet, au niveau des quelque 119 districts.

Réunis au Palais des sports pour la séance inaugurale, les 750 participants de la ville d'Antananarivo ont entendu le président des Raiamandreny mijoro, en l’occurrence le pasteur Paul Ramino, vouloir lever le doute sur la neutralité des organisateurs des dialogues préliminaires. Dans son discours celui-ci a soulevé que la présente démarche de collecte d'idées auprès des districts est financée par l'État. Cela ne signifie pas pour autant que le pouvoir influe sur les résultats du processus. «C'est plutôt l'argent du peuple qui est utilisé dans son propre intérêt », a-t-il précisé.

Aucun dirigeant du régime n'était aperçu à Mahamasina, sans doute pour éviter toute éventuelle suspicion de connotation politique à l'organisation. Le président de la Haute autorité de la transition s'est cependant fait représenter par son directeur de cabinet Zazah Ramandimbiarison. La présence du chef de la région Analamanga, Mananjara Randriambololona, y a été aussi remarquée.

Les travaux des participants porteront notamment sur six thèmes principaux : les structures et la gestion de la Transition, la Constitution et les systèmes de contrôle des gouvernants, la réconciliation nationale et l’amnistie, les affaires nationales et le pacte social, le code électoral et les élections, les problèmes sociaux, économiques et culturels.

Réunis hier dans l'enceinte du Magro de Behoririka, les partisans de Marc Ravalomanana ont pour leur part manifesté leur contestation contre les dialogues préliminaires. Il y a quelques jours, ils ont indiqué que des « actions » seraient en gestation pour contester et protester contre la tenue des « dinika santatra ». Aussi, le patron de l'EMMO/FAR, le colonel Richard Ravalomanana , a-t-il déjà mis en garde ceux qui seraient tentés de contrecarrer le bon déroulement de ces consultations.

 

tananews.com/

Guy Rivo Randrianarisoa reste optimiste quant au retour de Marc Ravalomanana

Après les 16 mois qui sont passés, le retour de Dada représente désormais plus un espoir qu’une conviction parmi ses fidèles partisans. Un espoir auquel les quelques manifestants du Magro s’accrochent toujours quand ceux qui sont venus en masse à Ambohijatovo ont préféré passer à autre chose. Guy Rivo Randrianarisoa, ancien PDS d’Antananarivo, et non-moins le porte-parole de Marc Ravalomanana a tenu à rassurer ses fidèles. « Le président retournera au pays, ce n’est qu’une question de temps, et j’ose même assurer qu’il est toujours disposé à se présenter aux présidentielles pour diriger Madagascar et reprendre le développement » affirme-t-il. Bien sûr, on sait que tout n’est que question de temps, la résolution de la crise, la fin de la transition, ou aussi la famine dans le pays, l’inflation, les jours où le pain s’achètera à 1000 ar et le kilo du riz à 5000 ar n’est que question de temps…

 

Alain Andriamiseza privé de paie par son successeur

Le Ministre de la pêche sortant, Alain Andriamiseza, ainsi que 17 membres de son cabinet n’ont pas pu obtenir les bons de caisse destinés au Ministre et personnel remercié. Le paiement aurait été suspendu par l’actuel Ministre de la pêche et des ressources halieutiques, le Lieutenant-ColonelMandehatsara Georget et son équipe. Ces derniers ont pris l’initiative de présenter les dits bons de caisse au conseil des Ministres pour décider de les octroyer ou non aux bénéficiaires. Jusque là, Alain Andriamiseza qui fait profil bas depuis quelques mois s’est abstenu de commentaires sur le sujet, peut-être aussi pour ne pas prendre le risque d’offenser le régime en place. Ce n’est jamais facile quand on a les pieds des deux côtés du gouffre.

 

Publié dans La Presse

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