Actualités: La Presse du 16/06/10
Afrik.com/ Les hommes d’affaires libyens convoitent les richesses minières de Madagascar Les hommes d’affaires libyens envisagent d’investir dans le secteur minier, la prospection pétrolière, l’adduction d’eau et la cimenterie à Madagascar, a écrit lundi L’Express de Madagascar. Conduite par son directeur général, B. Zwaik, une délégation de l’Africa Investment Potfolio (LAIP), une agence publique d’investissement libyenne, séjourne actuellement dans la Grande île où elle a rencontré, dimanche à Antananarivo la capitale, le ministre malgache des Mines et des hydrocarbures (MMH), Mamy Ratovomalala. De nouvelles rencontres avec les responsables miniers du pays sont prévues cette semaine.
Afriquinfos.centerblog.net/ Washington met en garde cinq pays africains
Dans son 10ème rapport annuel sur les efforts internationaux visant à éradiquer le commerce d’êtres humains et l’esclavage sexuel, le département d’État avertit la RDC, l’Erythrée, la Mauritanie, le Soudan et le Zimbabwe contre de possibles sanctions. Les États-Unis ont mis en garde lundi plus de douze pays, dont la République démocratique du Congo (RDC), l’Erythrée, la Mauritanie, le Soudan et le Zimbabwe, contre de possibles sanctions, leur reprochant de ne pas œuvrer suffisamment dans le cadre de la lutte contre le trafic humain. Dans son 10ème rapport annuel sur les efforts internationaux visant à éradiquer le commerce d’êtres humains et l’esclavage sexuel, le département d’État américain avertit 13 pays qu’ils ne se conforment pas aux normes internationales les plus élémentaires et pourraient en conséquence faire l’objet de sanctions si leur bilan ne s’améliore pas. En tout, près de 12,3 millions d’êtres humains, des adultes tout comme des enfants, sont victimes à travers le monde de travaux forcés, prostitution, ou sujets au travail asservi. Pour la secrétaire d’État Hillary Clinton, ce rapport est un « catalogue de tragédies » que le monde ne peut pas continuer d’accepter. Le trafic des êtres humains transcende les frontières, les cultures et les continents, a-t-elle ajouté, et le monde entier doit assumer la responsabilité d’y mettre fin. Si la République démocratique du Congo (RDC), l’Erythrée, la Mauritanie, le Soudan et le Zimbabwe sont pointés du doigt, le Tchad, le Niger et le Swaziland sont mieux notés cette année. L’édition 2010 du rapport évalue 175 pays, qui sont classés selon leurs efforts visant à mettre fin à ces crimes. A noter que pour la première fois, les États-Unis figurent dans ce classement. La plupart des victimes de la traite humaine dans ce pays sont des étrangers exploités pour leur travail, mais certains adultes et enfants sont également victimes de l’esclavage sexuel, affirme le document. |
madonline.com/
Dialogue national : constitution ou réconciliation, le comité bafouille (…)
La course contre la montre que devait livrer le comité préparatoire du dialogue national, composé des Raiamandreny mijoro et de la coalition de la société civile n’a pas eu lieu. Plus que deux petites semaines pour recueillir les propositions de la « population » au niveau des districts, puis engager le dialogue à Antananarivo.
Si la HAT ne s’attend qu’à ce que cette énième rencontre de « consensus » se limite à la discussion des projets de constitution qui sont aux mains du comité consultatif constitutionnel, la solution « politique » malgacho-malgache bloque les préparatifs du dialogue national. Faut-il passer coûte que coûte à la 4ème République sans avoir résolu la crise, telle est la question. Andry Rajoelina a déjà affirmé sa position. Il veut un passage en force de manière unilatérale mais utilisant les procédés vouées habituellement à la démocratie. Les raiamandreny mijoro ont évoqué l’épineuse question de l’amnistie et de la réconciliation nationale.
Le mélange du genre entre ses deux finalités a provoqué de la crispation dans les mouvances politiques. Que ce soit dans les camps de Ravalomanana, Zafy ou Ratsiraka, on dénonce l’initiative unilatérale de la mouvance Rajoelina et de son autorité mais déléguée à des représentants de la société civile. Un dialogue politique avant le dialogue national sur le passage à la 4ème République est réclamé. Les trois mouvances ne ferment pas complètement la porte à une solution malgacho-malgache même si leur position centrale reste l’application des accords signés.
chine-informations.com/
Le secrétaire général du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), Sindiso Ngwenya, a appelé mardi la Chine à former des joint ventures avec le plus grand groupement régional commercial et économique africain pour capitaliser l'union douanière qui a été lancée l' année dernière.
Le COMESA, qui comprend 19 Etats-membres et regroupe plus de 450 millions d'habitants, est doté de vastes ressources naturelles et humaines qui fait de la région une destination fertile pour les investissements, a expliqué M. Ngwenya.
« Avec 456 millions d'habitants et un Produit intérieur brut combiné de 450 milliards de dollars américains, cette région est très riche en ressources naturelles, riche en ressources humaines et en terres pour l'agriculture.
D'après lui, la Chine devrait prendre le COMESA comme destination préférée pour ses investissements et accroître le commerce avec le groupement régional.
M. Ngwenya avait auparavant demandé à la Chine d'investir davantage dans le secteur de la production afin que l'Afrique puisse accroître les revenus de sa population tout en assurant que moins de richesse ne soit exportée à l'étranger.
Le commerce entre les pays du COMESA et la Chine a augmenté entre 50 % et 100 % selon le pays, mais en moyenne de plus de 50 % par an, et à la fin de l'année 2008 le commerce sino-africain approchait les 100 milliards de dollars américains, a rappelé l' officiel.
D'après M. Nqwenya, l'union douanière du COMESA présente d' immenses opportunités pour le géant asiatique, lui permettant d' approfondir et de consolider la coopération économique avec les Etats-membres.
Par exemple, l'union douanière du COMESA facilite le commerce entre les Etats-membres et avec les autres pays en dehors du COMESA grâce aux systèmes commerciaux harmonisés.
L'union douanière a été lancée lors du 13ème sommet des chefs d' Etats et de gouvernement du COMESA aux Chutes Victoria au Zimbabwe l'année dernière.
TUERIE DU 7 FEVRIER : L’EXTRADITION DE RAVALOMANANA RELANCEE
Le pouvoir transitoire cherche tous les moyens pour acculer Marc Ravalomanana, concernant la tuerie à Ambohitsorohitra le 7 février. Il veut traduire devant la juridiction nationale, l'ancien président de la République, actuellement en exil en Afrique du Sud. L'affaire fera l'objet d'un procès devant la Cour criminelle ordinaire le 23 juin.
Le ministre de la Justice de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Christine Razanamahasoa a déclaré hier, que le dossier relatif à la demande d'extradition de Marc Ravalomanana venait d'être bouclé.
Démarche irréaliste
« Nous allons demander une coopération juridique avec le pays d'exil de cette personne ,pour sa mise en œuvre et attendons la réponse », a-t-elle confié hier, en marge de la cérémonie d'élévation de grade de l'administration pénitentiaire au palais des Sports à Mahamasina.
Il semblerait par cette mesure, que la HAT veut ancrer dans l'opinion sa détermination à continuer de poursuivre l'ancien chef d'État. Un geste attendu surtout par les fervents militants, en vue du changement, lors du mouvement populaire de l'année dernière, dirigé par l'ancien maire de la capitale Andry Rajoelina, devenu président de la HAT.
Mais la défense de Marc Ravalomanana a minimisé la déclaration de la Garde des sceaux. Jointe au téléphone, maître Hanitra Razafimanantsoa a soutenu que la demande de coopération juridique annoncée par le ministre de la Justice n'est pas réaliste. L'absence d'accord de coopération juridique entre les deux pays qui aurait dû être conclu en temps normal, c'est-à-dire avant la crise, ainsi que l'appartenance de l'Afrique du Sud à la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC) et à l'Union Africaine (UA) ne s'opèrent pas en faveur de la démarche. « Comment un pays faisant l'objet de sanctions peut-il demander une coopération juridique ? », s'étonne-t-elle.
ARRESTATIONS D’OPPOSANTS : TENSION ETHNIQUE A TOLIARA
Ca sent la poudre à Toliara. Quatre personnes placées sous mandat de dépôt, un autre sé- questré. C'est le bilan d'une journée mouvementée, dans la capitale de la région d'Atsimo Andrefana hier. |
midi-madagasikara.mg/
Magro : « Diabe » à travers le pays le 19 juin
Les partisans des trois mouvances prévoient de tenir des « Diabe », à travers les grandes villes du pays, le 19 juin prochain. Ils organiseront aussi des meetings, notamment à Antsiranana, Mahajanga, Toliara, Toamasina, Antsirabe et dans la capitale. C'est ce qu'a annoncé, le pasteur Edouard Ramihone, hier, au Magro Behoririka. Ce dernier de déclarer également que « les manifestations dans les Faritany ne seront significatives que si celles menées dans la capitale ont de l'ampleur ». Il invite ainsi tout un chacun à venir grossir les rangs de Magro Behoririka.
Objectif. Et que selon toujours le pasteur Edouard, des gens sont en train de concocter des coups pour faire capoter ces manifestations. La descente des ténors des 3 mouvances à Mahajanga et dans le Nord du pays a été également annoncée. Ils tiendront un meeting, ce jour dans la cité des fleurs. Ils seront à Antsohihy et à Ambanja, après-demain. Pour rallier par la suite Antsiranana, samedi prochain, où une grande manifestation est prévue. Ce « madaraid » conduit par le professeur Zafy Albert aura pour objectif d'expliquer aux gens la position de la « mouvance Madagasikara ». Les membres de la délégation entreront en direct au Magro, lors de ces différents meetings prévus dans les Faritany.
Rassemblement populaire. Avec ce qui s'est passé tout récemment à Toliara notamment avec l'arrestation des opposants qui ont été placés par la suite sous mandat de dépôt (lire article par ailleurs), les tenants du pouvoir ne verront pas d'un bon oeil ces rassemblements populaires. Et qui se tiennent juste à une semaine du 50 e anniversaire de l’indépendance que le régime transitoire entend célébrer en grande pompe.
Le cadre «quatre mouvances » (…)
Impossible de sortir du cadre des «quatre mouvances» pour résoudre lacrise selon des observateurs. Il faut se rendre à l’évidence parce que des solutions se sont succédées depuis le début de la crise mais dès lors qu’elles sortent de ce cadre de règlement, elles sont vouées à l’échec. Elles sont forcément unilatérales, non consensuelles, et non inclusives. Sans les «quatremouvances», aucune solution ne peut marcher. Mais pourquoi s’avère- t-il quasiment impossible de se défaire des quatre mouvances ? Tout simplement les médiateurs qui ont cherché depuis le début de la crise politique des interlocuteurs valables au sein de la classe politique malgache pour trouver des solutions n’ont pu, après inventaire, que tomber sur les anciens présidents de la république en vie. Ils sont les seuls élus à avoir gagné au suffrage universel plus de 50% de voix de la population électorale à Madagascar. Autrement dit, ils ont été crédibles à un moment de l’histoire. Aucun autre politicien n’a pu faire mieux même s’il se réclame être le porte-parole du peuple sans être passer par des élections.