Actualités: La presse du 15/06/10

Publié le par rovahiga

clicanoo.re/
Un dictionnaire malgache en ligne
Tous ceux qui s’intéressent à la Grande Île trouveront leur bonheur sur ce site récemment mis en ligne : “mondemalgache.org”. Cette encyclopédie de Madagascar, couplée à un dictionnaire malgache, rassemble en un seul endroit tout ce que l’on sait sur les mots et expressions malgaches. Il contient déjà la plus grande collection de mots malgaches jamais réunie, ainsi que beaucoup de faits et d’illustrations concernant la Grande Île. Pour chercher un mot, il vous suffira de consulter les nombreuses listes suggérées au haut de la page, ou bien de saisir dans le champ au haut de la page un mot malgache, français ou anglais. Un pictogramme au bas de chaque page permet d’adresser un courriel pour signaler tout problème ou suggestion. Le site contient : 70 000 mots malgaches, 7 000 expressions, 7 000 mots anglais, 9 000 français, 40 italiens, 20 allemands, 400 symboles chimiques, ponctuations, symboles numériques, acronymes ou sigles, 400 toponymes, 100 patronymes et 300 illustrations. Le site est mis à jour plusieurs fois par semaine. Des mots et expressions malgaches sont ajoutés continuellement. Les mots étrangers, en revanche, ne sont ajoutés qu’indirectement, par un effet secondaire des traductions des nouveaux mots malgaches

Site : http://mondemalgache.org/bins/homePage

 


24heures.mg/

Soalala : la polémique à 100 millions de dollars.

Les 2 fois 50 millions de dollars annoncés par le Président Andry Rajoelina ne seraient libérés mais mis sur un compte d’attente ouvert à la HSBC Hong-Kong. Au final, la HAT ne disposerait pas effectivement de ces versements. En l’absence des documents officiels malgaches, la société intermédiaire est prudente, voire méfiante à l’endroit de l’Etat malgache. En effet, un des documents demandé est la ratification par l’Assemblée Nationale qui est suspendue depuis mars 2009. C’est la légalité de la transaction qui est posée. 
Pour preuve, la loi des finances rectificative annoncée pour juillet 2010 pour intégrer les 100 millions de dollars au budget 2010 n’est plus d’actualité. Question : la HAT pourrait-elle faire office d’assemblée ? Pas certain mais un essai aurait eu lieu.
Mais le plus simple, au delà des différentes déclarations officielles, est que le gouverneur de la banque malgache, assermenté, clôture la polémique par un communiqué sur le sujet : encaissé ou pas encaissé ces fameux 100 millions de dollars de Soalala.

 

lexpress-mada.com/

AFFAIRES LOC : LES CATHOLIQUES SOMMES DE REAGIR

Les entrepreneurs concernés par l’affaire des projets contractés avec la société Liaison Office and Consulting (LOC) somment l’Église catholique romaine (Ecar) de Madagascar de payer les travaux faits à son compte. Ils ne sont pas encore satisfaits de la réponse donnée par les membres de la Conférence épiscopale, hier.
« Nous attendons impatiemment la réponse des dirigeants catholiques qui décideront probablement de notre sort. Ce sont des Raiamandreny qui savent ce qu’ils ont à faire dans cette affaire », déclare Jhon Olive Razafinjatovo, responsable de l’entreprise 
« Volasoa » et membre du Groupement des professionnels des entreprises (GPE), en marge d’une réunion tenue à l’Espace de verre à Ankorondrano, hier. 
Pas d’aval
« L’ECAR a dû comprendre la situation et connaître les bailleurs qui devaient financer les travaux bien avant la signature du contrat par certains de ses membres, dont des hauts responsables auprès d’une dizaine de diocèses », s’insurge-t-il.
« J’espère que cette rencontre avec les tenants de l’Épiscopat débouchera sur une solution valable. De toute manière, nous sommes confiants qu’ils nous appelleront, et c’est seulement après que nous pouvons voir la suite », lance Nary Razafindrambao, vice-président du GPE.
« Ces derniers temps, nombreux sont les travaux résultant des projets conclus en partenariat avec la société LOC qui n’ont pas reçu l’aval des différentes instances hiérarchiques au niveau du diocèse ou de l’Archidiocèse. Nous ne disposons pas encore de renseignements et informations convainquants nous garantissant la fiabilité de l’origine des fonds de financement de tous ces projets », a-t-on noté dans un communiqué émis par la conférence des évêques de Madagascar, en date du 12 février 2010, signé par Mgr Fulgence Rabemahafaly, président de la haute instance. Tout en maintenant cette position, les ecclésiatiques tentent de calmer le jeu et envisagent de résoudre le problème par la négociation.
Depuis septembre 2009, une centaine d’entrepreneurs se sont engagés dans des travaux de construction d’infrastructures telles que des écoles, et la restauration des édifices. Beaucoup de ces bâtiments sont complètement finis alors que les exécutants restent impayés, faute de savoir vers qui se tourner. Ayant remis en cause le bureau d’études LOC, intermédiaire dans la démarche, les « victimes » ont déposé une plainte à son encontre.

 

MANIFESTATIONS : LES TROIS MOUVANCES SE REMOBILISENT

Les mouvances des trois anciens Présidents tentent de refaire surface. Certains de leurs dirigeants projettent de revenir à la charge pour effectuer des déplacements en provinces. « Nous irons à Mahajanga mercredi », a indiqué Fetison Andrianirina, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, hier. En principe, il devrait accompagner l’ancien président Albert Zafy pour le voyage. 
Les membres des mouvances des trois anciens Présidents vont organiser un rassemblement dans la capitale de la région de Boeny. « Nous allons expliquer à la population les tenants et aboutissants de la situation actuelle », souligne Fetison Andrianirina.
Insistance
L’insistance sur l’esprit d’une transition consensuelle et inclusive, ainsi que l’attaque contre le dialogue national annoncé par Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), devrait figurer dans le discours prévu. 
Les mouvances des trois anciens Présidents sont restées discrètes après une première incursion en provinces avant les négociations à Pretoria en avril. Il n’est pas exclu de voir dans l’initiative actuelle une volonté de laisser le gouvernement occuper tout seul le terrain la veille de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance. 
L’initiative n’est pas également sans lien avec les événements qui pourront se dérouler dans les prochains jours. L’idée de la venue de Joaquim Chissano, médiateur de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), se murmure. Interrogé sur le sujet, Albert Zafy n’a pas confirmé ce programme. « Nous attendons une lettre de la part du médiateur », a répondu l’ancien chef de l’État, sans plus. Pour sa part, le camp Ravalomanana affirme avoir eu des échos de la venue de l’ancien chef d’État mozambicain, sans pour autant disposer des détails de la visite.

 

COALITION :  FLOU AUTOUR D’ARIARY 600 MILLIONS

Des membres de la Coalition de la société civile doutent du déblocage de la somme d’Ar 600 millions en vue de l'organisation des rencontres préliminaires au niveau des 119 districts et du dialogue national. Ils ont affirmé que jusqu'à maintenant, aucun chiffre n'a été avancé pour financer la tenue de ces rendez-vous. La Coalition ainsi que les dignitaires Raiamandreny mijoro s'activent aux préparatifs afin d'établir un devis. 
Joint au téléphone, José Rakotomavo a soutenu hier que la subvention de l'État ne serait pas débloqué ce jour. Le fait d'organiser les rencontres préliminaires dans les chefs-lieux de district a compliqué toute prévision de dépenses. «Même le montant est en phase d'étude, ce qui fait traîner notre travail. Du côté de l'État, la procédure administrative n'est pas non plus simple», a-t-il déclaré. 
Mamiharilala Rasolojaona, un autre membre de la Coalition, s'est montré plus direct en répondant qu'il n'est pas du tout au courant de cette subvention de 600 millions d'ariary. «De toute façon, cette somme n'est pas suffisante pour atteindre l'objectif. Nous espérons que les bailleurs de fonds apportent leur contribution», a-t-il ajouté. 
Des indiscrétions avaient annoncé la semaine dernière que le déblocage des 600 millions d'ariary s'effectuerait ce jour. En effet, un compte au nom des Raiamandreny mijoro et de la Coalition serait ouvert au siège de la BFV/SG à Antaninarenina.

 

midi-madagasikara.mg/

Arrestation des opposants à Toliara : Les jeunes descendent dans la rue

La tension monte à Toliara. L'affrontement entre le Foko « Vezo » et le « Toko Be Telo » est à craindre selon des sources locales. L'arrestation de Fazalahy Tsianihy, président de la mouvance Ravalomanana de Toliara, et M. Marin, leader du « Toko Be Telo », se trouve à l'origine de l'atmosphère qui ne cesse de dégénérer dans la Cité du Soleil. Environ 500 jeunes ont fait hier le « jihe » à travers la ville pour manifestercontre l'arrestation de Tsianihy et de Marin. Le « Jihe » est une manifestationpublique qui se présente sous forme d'une descente dans la rue en courant et en lançant des cris de provocation. L'absence de l'intervention des forces de l'ordre ont permis d'éviter le pire. Ces jeunes ont rejoint la Gendarmerie de Tsianaloky où sont détenus Tsianihy et Marin depuis dimanche.

Echec de négociation. Hier, la Région Sud-Ouest a demandé une négociation avec les opposants locaux. Une rencontre a eu lieu, mais elle a échoué. La Gendarmerie a bouclé hier dans l'après-midi l'enquête de deux opposants arrêtés et l'audition de 6 témoins. Au moment où nous écrivons, les bruits circulent à Toliara que Tsianihy et Marin finiraient en prison. Mais l'on se pose des questions: De quoi ces opposants sont-ils coupables ? Sont-ils coupables d'avoir annulé le meeting qu'ils ont programmé jeudi dernier devant la Chambre de Commerce ? Une source a permis de savoir que ces arrestations auraient fait suite à la diffusion des tracts qui accablent sans citer des noms la famille Vital dont est issu l'actuel PM de la HAT. On lisait dans ces tracts: « Le père et le fils qui ont conduit à la banqueroute la Société de Batelage de Toliara? ». A noter que Tsianihy et Marin ont été arrêtés chez eux dimanche dernier sans mandat d'arrêt ni mandat d'amener.

 

 

Procès 7 février 2009 : Ravalomanana encourt la prison à perpétuité

Deux gamins - à peine âgés d'une dizaine d'années à en juger par leur taille – sortaient de Magro Ankorondrano portant des morceaux de tôle sur la tête. La scène s'est passée avant-hier c'est-à-dire un dimanche. Qui plus est, à un moment où il y avait peu de passants et moins de circulation sur cette artère très fréquentée aux jours ouvrés. Ouvert comme l'est, le site censé être sous scellés à l'initiative de la Chambre de Commerce qui en est juridiquement le gardien, donc responsable de tout  ce qui passe et se passe à l'intérieur. Y compris en cas d'accident provoqué par l'effondrement éventuel de tout oupartie des charpentes métalliques calcinées par le feu le 26 janvier 2009. Un danger permanent pesant sur ceux pour qui « rien ne se perd, tout se récupère ». A l'image des deux gamins d'avant-hier.

Mise en demeure. Même si les récupérateurs pour ne pas dire les voleurs de tout ce qui est ferraille ne pourraient pas se prévaloir de leur propre turpitude, la responsabilité de la Chambre de Commerce ne saurait être totalement dégagée, même si elle a fait ériger hier, un mur en parpaings d'à peine 1,50 mètre de haut qu'il est facile d'enjamber sinon d'escalader. En tout cas, la responsabilité de la Chambre de Commerce dont l'actuel Président avait du reste fait la promesse « électorale » de fermer Magro Ankorondrano, peut être retenue. Du moins par rapport au groupe Tiko qui compte d'ailleurs, par l'intermédiaire de ses avocats, faire une mise en demeure à l'endroit de la Chambre de Commerce.

Excès de pouvoir. « Il y a du mobilier appartenant à Magro à l'intérieur »,souligne Me Hanitra Razafimanantsoa. En rappelant au passage qu' « on n'avait pu procéder au préalable à un état des lieux car la mise sous scellés a eu lieu tôt le matin et à l'insu de Tiko ». Même topo à Toamasina où l'huile brute – de surcroît périmée –  est écoulée sur le marché par les voleurs qui réussissent, faute de mesures de sécurité, à pénétrer dans l'entrepôt – ou ce qu'il en reste – de Tiko. Là encore, se pose la question de la responsabilité en cas d'intoxication alimentaire chez les consommateurs. A propos, un recours pour excès de pouvoir a été déposé auprès du Conseil d'Etat par les avocats de Tiko qui demandent l'annulation de la TLO du Procureur général près la Cour d'Appel deToamasina portant suspension de l'ordonnance restituant le site au groupe.

23 juin 2010. Concernant une autre affaire, celle du 7 février 2009, Me Hanitra Razafimanantsoa de faire remarquer que « la Chambre d'accusation qui aurait dû statuer sur l'opposition le 7 juin dernier, a renvoyé l'affaire au 21 juin prochain ». C'est dire, enchaîne-t-elle, que « le procès ne pourrait pas, juridiquement et matériellement, se tenir le 23 juin 2010 ». Et pour cause, elle n'exclut pas, si besoin est, de se pourvoir en cassation. « Comme nous disposons légalement de 3 jours à compter de l'arrêt de la Chambre d'accusation pour cette voie de recours, l'affaire ne pourra pas être inscrite au rôle d'audience de la Cour Criminelle Ordinaire (CCO) du 23 juin prochain », réitère-t-elle. En faisant part de son étonnement quant à la date des convocations.

Guet-apens. « Des accusés placés en détention préventive ont reçu des significations à comparaître pour le 23 juin 2010 », rapporte-t-elle. Avant de poursuivre, qu' « en tout état de cause, il n'appartient pas à la ministre de la Justice de fixer la date d'audience de la CCO ». L'affaire ne pouvant être enrôlée que si elle est en état. C'est-à-dire, en état d'être jugée par la CCO devant laquelle Marc Ravalomanana est accusé de « meurtre avec guet-apens et tentative de meurtre avec guet-apens ». Selon son avocat, si cette accusation est retenue et s'il en est reconnu coupable, l'ancien Président encourt alors« la prison à perpétuité ».

 

Villa « La Franchise » : Monja Roindefo chez Zafy Albert

Monja Roindefo a rencontré, hier en début de soirée, le professeur Zafy Albert, au domicile de ce dernier, à la villa « La Franchise ». Un entretien qui s'est tenu à huis clos. Les affaires nationales ont été probablement au centre des discussions. La venue de Joaquim Chissano dans les prochains jours dans la Grande Ile y serait-elle pour quelque chose ? Il y a également la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance. Avec la crise qui perdure, va-t-on s'acheminer vers une jonction entre la mouvance Zafy et Monja Roindefo ?

 

lagazette-dgi.com/

Les mêmes opérateurs

Décriés de par le monde, notamment à Copenhague lors du sommet mondial de l'environnement, les trafiquants de bois de rose continuent d'avoir la cote auprès des autorités malgaches. Dans la liste publiée par mongabay.com, on retrouve les mêmes opérateurs que ceux dévoilés dans le poster élaboré par l'Université de Missouri (USA).

" À l'heure actuelle on ne sait pas où le bois de rose est dirigé, mais la plupart des acheteurs sur le manifeste sont basés en Chine. Les entreprises sont la Chine : Tushu Shanghai Pudong Import & Export Corporation, Shanghai Tan Tan commerce Co Ltd, Dalian Rising International Trading Co, High Hope International Group Jiang Knit Porter & Home Textiles Import & Export Corporation Ltd, Shanghai Tan Tan commerce Co Ltd, Jiangsu Bosheng International Freight Forwarding & Co Ltd, Médicaments Meheco Chine traditionnelle et à l'importation des produits de santé et Export Corp, et à Shanghai Co Ltd Tan Tan commerce.” 

" Les vendeurs sont des commerçants Madagascar, incluant les Arland Ramialison avec 13 conteneurs pesant 209 tonnes métriques ; Jean-Pierre Laisoa avec 10 conteneurs pesant 610 tonnes ; Jean-Michel Malohely avec 10 conteneurs pesant 153 tonnes, Ets Ranjanoro avec 10 conteneurs d'un poids de 170 tonnes; et la Société Thunam, une société qui fournit Theodor Nagel, une société forestière allemande basée à Hambourg, entre autres, avec 29 conteneurs pesant 516 tonnes ".

 

Olivier Rakotovazaha: Karohin’ny mpitandro filaminana

Andro maromaro izao no nahenoina fa karohin'ny mpitandro filaminana noho ireo fanambarana miendrika fihantsiana sy fampiadiana ny samy Malagasy nataony, ny minisitry ny Fitaterana tamin'ny andron-dRavalomanana sady mpikambana ao amin'ny birao pôlitikan'ny Mfm Olivier Rakotovazaha. Ny tenany rahateo koa no isan'ireo nivoy mafy ny hetsika nataon'ny FIGN notarihan'ny lietna kolonely Raymond Andrianjafy, ny andron'ny fifandonana tao amin'ny radio Fahazavana. Nanampy azy tamin'izany moa Rakotoamboa Jean Louis, senatera teo aloha sy mpikambana Teza, izay niezaka nanely tsaho nandritra iny tontolo andron'ny alakamisy 20 mey niakaran'ny mpitandro filaminana teny Fort Duchesne iny.

Anisan'ireo tafaverina ho minisitra tao amin'ny governemanta tsy ara-dalana notarihin'i Manandafy Rakotonirina ihany koa i Olivier Rakotovazaha.  Tsiahivina fa minisitry ny Fitaterana sy ny Fizahan-tany ary ny Tontolo iainana tamin'ny governemantan'i Jacques Sylla voalohany indrindra izy. Mbola voatazona tamin'ilay governemantan'ny fisokafana ny 14 may 2002 sy ny governemantan'ny firaisam-pirenena ny 18 jona 2002 ny tenany, nialohan'ny nandakan-dRavalomanana Marc sy ny Tiko Boys azy rehefa nilamina ny tany.

 

les-nouvelles.com/

FÊTE NATIONALE

Des militaires étrangers vont défiler à Mahamasina

Pour la première fois (sauf erreur), la célébration de la fête nationale verra une participation de militaires étrangers à la grande prise d’armes qui se déroulera au stade de Mahamasina le 26 juin. C’est ce qu’ont annoncé hier les membres du comité d’organisation de cette célébration, lors d’une conférence de presse à l’hôtel du Louvre à Antaninarenina. Ainsi, les artistes étrangers ne seront pas les seuls à être associés à ce 50e anniversaire de l’Indépendance qui est également la fête de l’armée. Aucune précision n’a été cependant donnée en ce qui concerne ces éléments étrangers, à part le fait qu’ils sont issus des forces armées des îles sœurs.

On peut toutefois penser que ce seront vraisemblablement des militaires français de La Réunion. Ce serait alors un retour d’ascenseur de la France pour la participation d’un contingent malgache à la prochaine célébration de sa fête nationale du 14 juillet. Ce peut être aussi une reconnaissance du pouvoir de Transition pour l’honneur qui lui a été manifesté par la France en invitant des soldats malgaches à participer au défilé militaire qui se déroulera sur les Champs-Elysées. Quoi qu’il en soit, un tel « échange de services » ne pourra que contribuer au renforcement de la coopération militaire bilatérale sinon de l’ensemble des relations de coopération entre les deux pays. D’ailleurs, on notera la présence des instructeurs français qui encadrent des formations dans les différentes écoles militaires du pays, notamment à l’Académie militaire d’Antsirabe et dans les écoles de la gendarmerie nationale à Moramanga et à Ambositra.

Ce n’est pas la première participation malgache à la célébration de la fête nationale d’un pays étranger parmi ses partenaires internationaux. Dans le temps, des soldats malgaches avaient déjà eu l’honneur de défiler auprès de leurs pairs libyens à l’occasion de la fête nationale de ce pays.

orange.mg/

Je me suis sacrifié sur l'autel de Maputo

 

MADAGASCAR. La sortie de crise, tel qu'il se présente actuellement, ne semble point convenir à l'ancien premier ministre de la Transition , Roindefo Monja. Samedi dernier, il a déclaré s'être «sacrifié sur l'autel de Maputo», ayant cru que si cela était la solution à la crise, cela ne lui posait aucun problème.

Il a notamment expliqué : «Durant la lutte populaire contre la dictature, j'ai été constamment aux côtés du président Andry Rajoelina. J'ai suivi de très près toutes les négociations qui ont été tenues concernant le processus de sortie de crise jusqu'au moment où l'on m'a dit qu'il fallait que je sois écarté du pouvoir car c'était la condition essentielle pour une réussite du processus. 
«Personnellement, ça m'a quand même très touché mais j'ai pensé surtout qu'il s'agissait des intérêts supérieurs de la nation et je me suis dit que si c'est alors le cas, je suis prêt à me sacrifier. Malheureusement, les choses n'ont pas changé. Je trouve au contraire que la situation tend à s'aggraver tout comme les difficultés de la population. 
«Néanmoins, en tant qu'homme d'Etat et responsable, je continuerais encore les actions que j'ai initiées pour trouver une issue favorable à la crise actuelle. Pour moi et mon parti, nous pensons que l'organisation d'une conférence nationale consensuelle et inclusive constitue l'unique voie pour trouver ensemble les solutions à la crise mais aussi à tous les autres problèmes de ce pays». 
Samedi dernier, Roindefo Monja s'est rendu à la prison d'Antanimora pour rendre visite au prévenu dénommé Guiliano Nicol Ramarovahiny, lequel a été placé sous mandat de dépôt la semaine dernière en raison de poursuites judiciaires. 
Roindefo Monja explique que sa visite tient surtout à une démarche pour s'enquérir des réalités sur les poursuites engagées contre ce phytopharmacien qui est aussi un des «médecins traitants» de sa mère. Il estime toutefois que ces poursuites ne devraient pas avoir lieu car «Nicol Ramarovahiny n'est quand même pas n'importe qui. Le pays a besoin d'un tel chercheur, d'autant plus qu'il y a actuellement des médecins qui font la grève». 
Pour cette visite, l'ancien premier ministre a précisé qu'il a suivi et respecté toute la procédure. Une autorisation du procureur de la République a été expressément exhibée à cette occasion. 

 

Publié dans FLASH INFO

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