Actualités: La presse 15/06/10 (suite et fin)

Tananews.com/

Rencontre des quatre mouvances, nouveau épisode ce 18 juin à l’Île Maurice

Les quatre mouvances devraient rendre visite à un autre pays de la SADC ce 18 juin, l’Île Maurice. En tout cas c’est la date avancée par le médiateur Joachim Chissano. Jusque là, la présence des mouvances Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy est presque certaine. Reste à savoir si Andry Rajoelina, ayant dissout sa mouvance répondra positivement à cette rencontre que certains politiciens qualifient de capitale, comme ces Maputo, Addis-Abeba ou Pretoria d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, cette rencontre pourrait sortir de l’ordinaire, vu que Ban Ki Moon, SG des Nations-Unies a envoyé ses émissaires dans nos murs il y a quelques jours. Il faudra donc que Marc Ravalomanana rate quelques matches du Mondial, quandAndry Rajoelina devra laisser de côté sa quête aux cinquante millions.

 Quand Christine Razanamahasoa fait l’intéressante, Me Hanitra déplore un système judiciaire honteux

La Garde des Sceaux, Christine Razanamahasoa est sans doute, elle aussi atteinte du syndrome orange, celui qui a fait perdre à Andry Rajoelina toute notion de honte. Mises à part les erreurs de traitement des dossiers Magro, le rêve d’extradition de Marc Ravalomanana en terre Sud Africaine, Me Hanitra Razafimanantsoa, avocate du groupe TIKO vient de mettre à nu les piteuses compétences du régime judiciaire actuel. Effectivement, comment peut-on croire à l’indépendance de nos tribunaux quand c’est la ministre de la HAT qui désigne la date du procès de Marc Ravalomanana? Une tâche qui revient aux juges, et eux seuls selon Me Hanitra Razafimanantsoa. Mais encore, un ministre de la justice ne peut se permettre des erreurs comme avancer que Marc Ravalomanana est classé accusé N°1, qu’en est-il donc de l’investigateur, affirme encore l’avocate.

Courrierdemada.com/

Investissement : Les Libyens veulent le pétrole de Madagascar

Le pétrole de Madagascar  continue d'attirer les investisseurs étrangers. La Libye veut grossir le rang des 16 compagnies pétrolières déjà à Madagascar. Ainsi, la "Libye Africa investment Portfolio" (LAIP) conduite par son directeur général, le docteur Ali B Zwaik, a effectué une visite auprès du ministre des Mines et des Hydrocarbures, Mamy Ratovomalala, hier.

Lors de cette rencontre, la délégation a annoncé leurs intérêts pour le pétrole de Madagascar. Ils veulent aussi investir dans l'adduction d'eau et la cimenterie. Ces secteurs sont tous porteurs à Madagascar. En effet, le taux d'accès à l'eau potable à Madagascar est très faible et avoisine  27%. Pour le ciment, 2 entreprises produisent actuellement du ciment : la cimenterie d'Ibity appartenant à Holcim et la cimenterie de Maloci à Ambohimanambola. Malgré la présence de ces 2 sociétés, Madagascar importe encore du ciment ce qui conduit à la cherté du prix de ce produit.  Pour le pétrole, la réserve de Madagascar est estimée à plus de 10 milliards de barils.

Le LAIP est une agence d'investissement, et un organisme public. Elle favorise la promotion de la compétence et la main d'œuvre locale en apportant les moyens nécessaires, la technologie et le savoir faire.

Le LAIP rencontrera mercredi prochain les techniciens du ministère des Mines et des Hydrocarbures. Une entrevue avec le ministre de l'Eau est aussi dans leur programme.

madatimes.com/

Opposition: silence trouble?

‘’Un diabe ny fahaleovantena, une manifestation pour terminer cette crise, le dernier acte’’. Ces projets sont malheureusement restés au stade d’une simple intention. Et la récente mésaventure de la FIGN et de la HMF y est sûrement pour quelque chose.

Reculer pour mieux penser
Une action intense  une bonne fois pour toute. Les leaders de l’opposition y pensent, mais leurs partisans optent pour la patience, l’attente, le recul. Pour le moment, toute sortie hors Kianja est vouée à l’échec. « Nous sommes actuellement confrontés à un problème de traumatisme. Nous avons en face un adversaire armé, et qui ne se prive pas d’utiliser ces armes contre le peuple » explique un leader Tuléarois, « disons une peau de fer contre peau de terre. Nous ne gagnerons jamais ». Et de poursuivre « si l’on s’acharne à sortir d’ici, nous aurons encore d’autre victimes. Et comme martyr on en a eu assez ».

Une indépendance digne
La semaine dernière, lors de son discours, le pasteur Edouard de la mouvance Zafy Albert a parlé « d’un probable diabe pour marquer le cinquantenaire de l’indépendance ».  Nous avions donc confirmé la tenue de cette action, mais les leaders se sont abstenus de tout commentaire. « Toute manifestation est décidée au sein de  notre comité » déclare un autre leader sans accepter ou nier l’existence de cette action. Ce diabe serait programmé pour ce Samedi 19 Juin, alors que Joachim Chissano prévoit une visite dans la grande île la veille. Dans les coulisses du Kianjan'ny Finoana, on chuchote la tenue prochaine d'une activité qui marquera la fête de l'indépendance. Dans ce sens, il faut croire alors que ce recul cache quelque chose. C'est à se demander si les leaders ne veulent rien dévoiler de ce qu'ils réservent comme la bonne ou mauvaise surprise de ce mois de Juin.

madonline.com/

Dossier 7 février : l’arme politique pour achever le président Ravalomanana ?

Le montage de dossiers afin de discréditer le dernier président de la République élu n’a pas encore eu les effets escomptés. Marc Ravalomanana a toujours une aura internationale et surtout de fidèles partisans dans le pays. Le complot du sang des patriotes à verser pour arroser la plante de la lutte pour le pouvoir est sur le point de se transformer en procès. Le gouvernement de la HAT peut tirer bénéfice de la condamnation pour « meurtres » de celui qu’ils ont réussi à renverser en 2009

les nouvelles

les trois mouvances

L’éternelle promesse du retour de « Dada »

Encore et encore. Les orateurs de Magro ne cessent de jurer sur le retour de Marc Ravalomanana dans la Grande Ile. Manoela, par exemple, au cours de sa prise de parole, hier à Behoririka, a insisté sur le fait que « Ravalomanana et Ratsiraka seront de retour à Madagascar ». Seulement, les orateurs qui ont annoncé ce retour, depuis un an, ne sont pas hasardé à avancer une date.

Pour sa part, Ravalomanana, au cours de sa dernière intervention téléphonique au Magro, le week end dernier, a confirmé ce retour en ajoutant que ce sera pour bientôt en dépit des différentes inculpations faites à son endroit. Pour y faire face, cet ancien chef d’Etat de marteler que « la Transition de la HAT n’est pas un régime reconnu au niveau de la communauté internationale. Au contraire, ce sont les dirigeants même qui doivent être arrêtés pour leur prise de pouvoir illégale ». Pour ce qui est du lever du drapeau, à l’occasion de la fête nationale de l’Indépendance, « La sensibilisation de la population à ne pas le faire semble réussir », selon le député Rasomotra. Néanmoins, il faut remarquer que, malgré des divergences de positions en politique, les questions de célébration et de respect du drapeau national ne devraient pas en subir les impacts.