UN AUTRE « COUP » SE PREPARE CONTRE TOUS LES ETATS !

Publié le par rovahiga

Voici le communiqué du ministère des affaires étrangères françaises qui entretient le doute dans les esprits et pousse les pro-Rajoelina à prendre leurs désirs pour de la réalité. C’est extrêmement décevant de la part d’un gouvernement d’un pays qui se veut démocratique et se croit un partenaire de bonne foi pour le développement d’un des pays les plus pauvres du monde.

Le ministre des affaires étrangères mauricienne Alvin Bollel reconnait lui-même que la SADC a choisi de NE RIEN FAIRE et repousse les décisions à la réunion de Gaborone. Evidemment, la politique a ses raisons que la raison ne connait pas, mais La Vérité (Rien à voir avec le journal du même nom) doit être entendu et connu du plus grand nombre du peuple malgache pour démasquer la mauvaise foi et les basses manœuvres des politiciens.

Apprenez donc à tous nos concitoyens que la SADC a jugé indispensable que toute feuille de route pour sortir de la crise malgache doit être reconnue et acceptée par toutes les parties prenantes c’est-à-dire de tous les protagonistes d’où Gaborone au Botswana dans une semaine. Que Rajoelina y participe ou pas, cela ne changera pas les règles et les lois qui régissent une transition acceptable et officielle. A moins d’accepter UN AUTRE COUP celui de mettre à terre toutes lois internationales. Inconcevable !

 

rov@higa  

   

 

Madagascar : sommet extraordinaire de la SADC (20 mai 2011)

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/madagascar_399/france-madagascar_1178/presentation_3308/madagascar-sommet-extraordinaire-sadc-20.05.11_92514.html

Le communiqué du Sommet extraordinaire de la SADC (Southern African Development Community, Communauté de développement d’Afrique australe), qui s’est tenu le 20 mai dans la capitale de la Namibie salue les efforts réalisés par la médiation du président Chissano pour rassembler les parties prenantes malgaches autour d’un processus de réconciliation et convient de réunir ces dernières le plus rapidement possible au siège de l’organisation, à Gaborone (Botswana).

La France rappelle son soutien à la médiation de la SADC et salue à nouveau le travail de fond réalisé sur place par l’équipe menée par M. Léonardo Simao, sous la conduite du président Chissano.

Ces efforts ont abouti au paraphe, début mars, par un grand nombre de forces politiques malgaches, d’une "feuille de route" constructive qui doit aboutir, dans les meilleurs délais possibles et avec le soutien de la communauté internationale, à des élections crédibles, seules à même de dégager une nouvelle légitimité politique incontestable à Madagascar.

Il est urgent qu’un terme soit mis à cette crise politique prolongée qui aggrave chaque jour les difficultés économiques et sociales d’un pays pauvre dont la population est depuis trop longtemps durement affectée.

 

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SADC : Jacob Zuma contre la coalition mozambico-mauricienne  

http://midi-madagasikara.mg/

Faute de confiance peut-être, les chefs d’Etat de la SADC ont placé la réunion de Gaborone sous la coordination directe de son président, le zambien Rupiah Banda, et du président de la Troïka, le sud-africain Jacob Zuma.

Le président sud-africain, Jacob Zuma, qui  a récemment reçu à Pretoria le président de la HAT, Andry Rajoelina, était absent lors du sommet extraordinaire de la SADC de Windhoek. Rien n’indique cependant que l’absence de Jacob Zuma, un chef d’Etat influent au sein de la SADC, n’a pas permis au Sommet de Windhoek de prendre une décision ferme et définitive sur la crise malgache. Force est de constater que la SADC semble être divisée sur la crise malgache. Une coalition mozambico-mauricienne qui mène des lobbyings internationaux en faveur de la HAT serait confrontée à un Zuma qui ne serait pas prêt à légitimer un putsch. Le ministre mauricien des Affaires Etrangères, Arvin Boolell, n’a pas caché ses intentions lorsqu’il a annoncé le soutien du gouvernement mauricien au gouvernement Vital.

Ira, ira pas ? Bien qu’on ne connaisse pas encore la date de la réunion de Gaborone, l’ancien président Marc Ravalomanana a déjà déclaré sur la RFI qu’il est prêt à honorer le rendez-vous « pour discuter du contenu de la feuille de route ». Par contre, le flou persiste sur la présence ou non de Andry Rajoelina à Gaborone, probablement le 6 juin prochain. Il a souligné lors d’une conférence de presse de samedi dernier qu’il se rendra à Gaborone s’il aura eu l’invitation. Or par ailleurs, son ministre de la Communication Laurent Rahajason, a précisé sur RFI : « S’il ne s’agit pas de la cérémonie de signature, Andry Rajoelina ne se rendra pas sur place. » Les trois articles de la résolution de la SADC relatifs au cas de Madagascar ne précisent rien là-dessus. On sent cependant à travers la lecture de l’article 13 que le processus n’est pas encore clos lorsqu’il réitère la « nécessité d’un processus politique inclusif ». Le ministre de la Communication de la HAT a reconnu lui-même sur RFI : « Je crois qu’il ne s’agit pas d’une journée de signature, mais encore d’une quelconque table ronde pour les négociations. »

Attention à la désinformation.Qui a intérêt à véhiculer des fausses informations sur la résolution du sommet de Windhoek sur la crise malgache ? Rien n’indique dans les trois articles (voir la traduction libre en page 28) concernant Madagascar que la SADC a accepté la feuille de route du Dr Leonardo Simao qui n’a pas été félicité à Windhoek, contrairement au médiateur Joaquim Chissano. Rien n’indique également que la réunion des parties prenantes à Gaborone est une réunion de signature. Par contre, si l’article 13 réitère la « nécessité d’un processus politique inclusif », c’est que la feuille de route paraphée à Ivato le 9 mars 2011 n’est pas encore inclusive. Autrement dit, l’entrée de Raharinaivo Andrianantoandro et ses sbires dans le Parlement et de Yves Aimé Rakotoarison et consorts dans le gouvernement, tous des transfuges de la mouvance Ravalomanana, n’a pas donné un caractère inclusif à la transition actuelle où le gal Camille Vital, une personnalité proche de Andry Rajoelina, a été reconduit à la tête d’un pseudo gouvernement d’union nationale.

Publié dans Politique

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