SOUVERAINETE ET FIERTE NATIONALE

Un des domaines où les hommes de la HAT sonnent faux comme cloches en chocolat ! Et pourtant ce ne sont pas les occasions qui leur manquent pour affirmer le contraire. Que dire en effet des « suicidées du Liban » ? Le dix septième corps vient d’être accueilli à l’aéroport d’Ivato avec huit autres émigrées qui rentrent en catastrophe et dont le mental serait « dérangé ». Le régime en place semble se contenter de compter les morts sans aucun reflexe que de les accueillir à l’aéroport.  

Autant pour nous, Leonardo Simao sera de nouveau à Madagascar dès cette semaine, quoique les raisons n’en soient pas encore connues pour qu’on puisse être soulagé de si tôt. Traiter de tous les noms la communauté internationale, les pays africains en général et la SADC en particulier et se faire entretenir par la France ne relève pas non plus d’un grand sentiment de fierté nationale. Tirer à boulet rouge sur les représentants du gouvernement américain et leur intimer de balayer d’abord devant leur porte, au lieu de s’immiscer dans les affaires intérieures malgaches, quand la France toujours elle, se permet à plusieurs reprises de faire sortir des détenus de la prison quand cela les arrange. Quand on n’est pas logique avec soi même, c’est que quelque part on a peur de se faire tirer par les oreilles et on évite de parler de fierté et de souveraineté nationale.

Il n’y a vraiment pas de quoi être fier quand on bâillonne la presse et les médias, quand on se débarrasse des opposants en les enfermant en prison, quand la moindre liberté de parole devient un péché grave et tout cela pour obtenir des résultats qui se veulent « positifs » d’un référendum né au forceps.

N’en déplaise à ce régime, la fierté nationale sied comme un gant à ceux qui résistent à toutes les intimidations, les représailles et l’oppression. La reconnaissance va tout droit à ceux qui luttent pour la justice, la démocratie et pour l’ordre constitutionnel afin de libérer leur patrie des tyrans.    

rov@higa