RENONCER AUX CLICHES

Publié le par rovahiga

http://3.bp.blogspot.com/_j_-8vqluSYc/TTgKSVqquZI/AAAAAAAAAf0/S8QqXXtuY5w/s1600/cdt.jpg

 

 

L’article qui suit, mène à des réflexions qui devraient faire réfléchir tous ceux qui se proposent à des actions de médiation et ne rien laisser au hasard afin de ne plus se tromper dans leur approche pour trouver une solution définitive à cette crise. Découvrir d’autres issues, sortir des sentiers battus et renoncer aux clichés qui déforment la réalité sans résoudre le moindre problème.

 

A plus d’un titre, cette revendication du SYNAD (Syndicat des Administrateurs civils) revêt une forme légitime qui convaincra plus d’un, surtout en dehors de la sphère politique. Une proposition de sortie de crise qui pourrait révolutionner le monde politique du moins dans les pays « en voie de développement ». Une solution qui pour une fois et à titre exceptionnel pourrait  limiter les dégâts causés par les politiciens. Cependant, puisque la politique appartient aux politiques, une entité gérant l’ensemble de la Transition leur revient de droit. A cet effet, cette entité sera composée des chefs de file des principaux protagonistes et donc dirigée de façon collégiale.

 

A bien observer ce qui s’est passe, ce n’est plus ni moins qu’un « coup porté contre le peuple » plutôt qu’un « coup d’état » qui a été perpétré à Madagascar. Il faudrait donc inventer un nom pour qualifier ce « coup ». Le peuple se souvient comment il a été manipulé pour donner une image légitime aux mouvements de ce groupe de politiciens pour arriver à leurs fins. Des groupes de jeunes payés pour manifester, des casseurs chargés de « ravitailler » des bandes « d’opportunistes » qui grossissaient le rang des vrais manifestants composés d’un nombre assez limité de leur adhérents et sympathisants, mais soutenus par une partie de l’armée. Souvenez-vous de ces malheureux qui  ont donné leur vie pour s’approprier des marchandises qui s’offraient à eux après l’ouverture des rideaux de fer et portails qui ne résistaient pas aux coups de barres à mine des casseurs, mais qui ont été sacrifiés par le feu pour dramatiser à fond les manifestations et porter l’estocade à la résistance psychologique des tenants du pouvoir légal. Même stratégie machiavélique pour envoyer à la mort ces manifestants poussés à bout « pour libérer » le Palais d’Ambohitsorohitra afin que le chef des putschistes puisse trôner dans « son bureau ».

 

Sans vouloir retracer ici toutes les péripéties de cette prise de pouvoir, bien d’autres éléments pourraient justifier ce qui est avancé ici, mais cela relève de ce que les enquêteurs vont certainement découvrir d’eux-mêmes.

 

Proposition perfectible à souhait donc, mais qui le fera ?

 

rov@higa

 

Le Synad revendique le gouvernement : à chacun son idée de l’inclusivité

http://www.tananews.com/2011/09/le-synad-revendique-le-gouvernement-a-chacun-son-idee-de-linclusivite/

Si pour Andry Rajoelina et consorts, l’inclusivité implique l’intégration des traitres aux autres mouvances au régime, les opposants estiment plus juste la désignation de leurs représentants par les chefs de file. Le Synad (Syndicat des Administrateurs civils) quant à lui estime que l’inclusivité, mais également le consensus devrait concerner toutes les forces vives, techniciens et autres groupements de la Nation. À cet effet, Thierry Rakotonaivo, membre du Synad estime que tous les sièges du gouvernement devraient revenir aux administrateurs civils, aux forces armées, aux opérateurs économiques ainsi que tout autres techniciens confondus. Les politiciens pour leur part occuperont les sièges du parlement de la Transition, tandis que le Conseil national pour la Réconciliation sera occupé par les sociétés civiles, les groupements religieux et les notables. Le Synad de faire remarquer qu’au cours de cette période de crise, les citoyens se sont lassés de la politique et sont arrivés à ne plus faire confiance aux politiciens. Une situation qu’il convient de rectifier, plaide Thierry Rakotonaivo afin que les prochaines élections ne fassent pas l’objet d’une abstention massive due à cette perte de confiance et à ce manque de crédibilité des acteurs politiques.

Publié dans Réflexions

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article