LE SCANDALE « CHISSANO »
A défaut d’une bonne médiation répondant aux exigences internationales, celle de la SADC tourne aux règlements de compte au risque de faire voler en éclats tout ce qui a été entrepris depuis. En effet si les médiateurs commencent à ne plus parler de la même voix, comment pourrait-on réconcilier les partis en conflit dans ces conditions ?
Presque dès le début de la médiation, Joaquim Chissano était « téléguidé » par ses convictions et mieux, il a « infecté » les émissaires qui venaient en son nom accomplir leur mission auprès des partis malgaches. Tomas Salomao s’excusant auprès des partis concernés pourrait n’être qu’une victime ou le complice de son patron. Et voilà la SADC obligée de rattraper cette « erreur », d’où la fermeté du président Jacob Zuma sur le traitement du dossier Madagascar.
A qui profite le crime ? On savait depuis assez longtemps que le Mozambique tirait profit de la stagnation de la crise malgache. On connait depuis le début la puissance occidentale qui manœuvrait dans les coulisses de la Communauté Internationale et de la médiation pour faire pencher la balance du côté des putschistes. Ces deux intérêts se rejoignent-ils ? Jusqu’où la Feuille de Route présentée comme la bonne est compromise ? Autant de questions qui exigent des réponses claires pour ne pas saborder définitivement la médiation internationale. Les conséquences de ces bourdes diplomatiques ne manqueront pas de porter atteinte à l’application de la Feuille de Route qui s’annonce plutôt mal.
On commence dès lors à mieux comprendre l’exigence de Didier Ratsiraka à organiser un sommet des quatre chefs de file avant la signature de l a Feuille de la Route ou avant l’application de son contenu. Mettre à plat tous les problèmes et détails aurait pu éviter la cacophonie et les dérapages de ces derniers jours. C’était aux médiateurs de prévoir ces inconvénients, une autre preuve de mauvaise foi ou d’incompétence. Et nous revoilà dans de beau drap !
rov@higa
Mmegionline
http://www.mmegi.bw/index.php?sid=9&aid=17&dir=2011/September/Friday16
SADC must wake up from deep slumber
This week former Mozambican president Joachim Chissano made stunning revelations that the Southern African Development Community (SADC) level of understanding of political systems in Madagascar leaves much to be desired.
The revelations were indeed a sad indictment on SADC and the leaders. It is unbelievable that an organisation as old as SADC may be unable to comprehend the political landscape of its member state beyond just rumour and petty talk. SADC is supposed to be at the core of … (Suivre le lien)