BRANLE –BAS DE COMBAT !
BRANLE –BAS DE COMBAT !
Les putschistes au pouvoir ont joué aux caisses de résonnances de l’appel fait par Ravalomanana depuis Johannesburg. Une ironie du sort, quand on connait la force de communication du TGV. Ils ont mobilisé toutes les forces de répression qu’ils possèdent et les barons de la HAT ne cessent de défiler devant la presse qui pour jurer, qui pour menacer, qui pour s’indigner, mais tout cela cache mal cette appréhension de devoir changer de plan pour « réussir » les dernières négociations et préparations des futures élections qu’ils croyaient déjà dans la poche. Et voilà qu’à cause « d’un seul homme » et toute affaire suspendue, on pare au plus pressé : communiqués, conférences de presse, déclarations, cellules de crises, dont de matériels « adéquats » aux forces de l’ordre … !
La meilleure parade à l’annonce du retour du président Ravalomanana aurait été cependant donnée par le directeur de la communication de la présidence de la HAT Harry Rahajason : «La présidence de la Haute autorité de la transition, en tant que première institution de l'État, n'a pas de temps à perdre avec les rumeurs ». Tout aurait du suivre cette réplique et ne rien laisser paraitre des autres dispositions prises, et bâillonnés les bavards. Le tam-tam médiatique maintenant, c’est le pouvoir de fait qui l’assume !
Branle-bas de combat donc, un seul homme dans le viseur pour des milliers de militaires, des forces de l’ordre, et des miliciens. Et si cela ne marche pas, il n’y a qu’à se rabattre sur tout ce qui bouge comme d’hab !
rov@higa